Le plus étrange, peut-être, dans le phénomène
Gilligan, est que les thèses de celle-ci aient gagné une telle influence
justement au moment où les faits les démentaient sans contredit possible. Le
rapport de l’AAUW, inspiré par les travaux de Gilligan, affirmant que l’école
américaine « pénalisait » les filles est paru précisément alors que
tous les indicateurs scolaires montraient que les filles avaient dépassé les garçons.
L’idée que les garçons deviennent agressifs et violents parce qu’ils sont
psychologiquement « séparés » de leur mère et de leur propre part « féminine »
va totalement à l’encontre de ce que révèlent les statistiques, à savoir que
les garçons dont le père est absent du foyer sont typiquement ceux qui ont le
plus de problèmes de comportement et qui présentent le risque le plus élevé de
devenir délinquant à l’adolescence.
Au surplus la fragilité des travaux de Gilligan a
été très tôt soulignée par les spécialistes de la science sociale. Ces travaux
dérogent en général aux règles méthodologiques les plus élémentaires en la
matière, telle que laisser les autres chercheurs avoir accès à vos données
brutes pour que ceux-ci puissent essayer de reproduire vos résultats. Ainsi, les
détails des trois « études » menées par Gilligan et qui forment la
base de In a different voice ont
toujours été jalousement tenus secrets par celle-ci[1].
Le succès météoritique – du livre à la loi en
moins de quatre ans ! - des idées de Carol Gilligan témoigne d’abord de
l’excellence de l’organisation des féministes américaines, de leur maitrise
remarquable des opérations de relations publiques, de leur capacité à intimider
leurs opposants, et de l’immense complaisance de la plupart des médias à
l’égard de leurs thèses. De ce point de vue, le mythe de l’école qui
discriminerait les petites filles ressemble comme deux gouttes d’eau au mythe
des femmes qui seraient payées moins que les hommes à travail égal : un
mensonge cent fois démonté et cependant inlassablement répété, jusqu’au plus
haut sommet de l’Etat, comme si de rien n’était. Pour paraphraser Mark Twain,
il existe aujourd’hui trois sortes de mensonges : les mensonges, les
sacrés mensonges, et les « études » féministes. Et ce sont ces
derniers qui ont la vie la plus dure.
La raison n’en est pas totalement
mystérieuse : la rhétorique féministe de l’égalité trouve naturellement un
terrain favorable dans un régime politique qui repose sur le principe de
l’égalité fondamentale de tous les êtres humains. Bien entendu cette égalité
n’est censée être qu’une égalité en droits naturels, pas en talents, en vertu,
ou en quoique ce soit d’autre. Mais, comme l’avait déjà remarqué Tocqueville en
visitant l’Amérique voici bientôt deux cents ans, dans un régime démocratique
la passion pour l’égalité a fâcheusement tendance à sortir de ses limites
légitimes pour se transformer en un égalitarisme destructeur, bien que non
dépourvu de ridicule, notamment dans le cas du féminisme contemporain.
Plus spécifiquement, il n’est pas absolument
étonnant que l’attaque des féministes contre la virilité ait rencontré tant de
complaisance, y compris chez nombre d’hommes. Cette disposition d’âme, qui
n’est pas propre aux hommes mais qui se manifeste bien plus souvent chez eux,
est en effet essentiellement inégalitaire, discriminante. Les hommes virils
sont d’abord ceux qui veulent absolument être des hommes et se distinguer des
femmes, qui insistent sur le fait
qu’ils sont des hommes, non pas tellement en paroles - car parler abondamment
de soi est efféminé -, mais en actes. De ce fait ils tendent malheureusement à
regarder les femmes de haut, et à mépriser les hommes qu’ils jugent dépourvus
de virilité. La virilité est cette disposition d’âme, qui n’est pas nécessairement
une qualité mais qui peut le devenir, qui vous porte à vous distinguer des
autres, à affirmer votre importance, et à accepter les risques qui vont avec
cette affirmation, voire à les rechercher. Elle est très proche parente de
l’ambition et du courage, et par conséquent elle tend à être perçue comme un
obstacle sur la voie d’une société égalitaire, pacifiée, régie par le droit, à
laquelle nous aspirons, ou du moins à laquelle nous nous sentons plus ou moins
tenus d’aspirer.
La tension qui existe entre le régime libéral et
la virilité peut être perçue très clairement dans les écrits des premiers
auteurs à avoir élaboré et défendu ce dispositif politique nouveau, à
commencer, bien sûr, par Hobbes. Il serait à peine exagéré de dire que, pour
Hobbes, le problème politique central est celui de la virilité, qu’il décrit
sous l’aspect de la vanité, de la recherche de la gloriole. C’est cette vanité absurde qui, dans l’état de nature,
pousse les hommes à essayer de se dominer les uns les autres et engendre ainsi
la guerre de tous contre tous. Par conséquent, la sortie durable de l’état de
nature nécessite que la vanité soit étouffée, que le désir de gloire, de faire
reconnaître sa supériorité par les autres, cède devant la peur de la mort
violente aux mains des autres hommes. Le puissant Léviathan doit dompter impitoyablement, par des châtiments rapides
et sévères, les orgueilleux qui seraient tentés de troubler l’ordre public et
les hommes doivent apprendre, en étant instruits par des philosophes comme
Hobbes, qu’ils sont plus sages lorsqu’ils tremblent pour leur vie que lorsque
que, tels Achille, ils déclarent préférer une vie courte mais glorieuse. Comme
l’écrit Harvey Mansfield dans Manliness :
« Au final, Hobbes mérite le titre que personne n’a jamais encore songé à
lui décerner de créateur de l’homme sensible. Car l’homme sensible est celui
qui suit le conseil de Hobbes de renoncer
à son droit. »
Le créateur de l'homme sensible?
Ne soyons pas trop sévères avec Hobbes pour cette
invention. Hobbes ne connaissait ni nos féministes ni les étranges créatures –
des hommes, s’il faut en croire l’état civil – que certains sociologues ont
nommé les métrosexuels. Et il avait quelques solides raisons d’être méfiant
vis-à-vis des formes que peut prendre la virilité ; les mêmes raisons
qu’ont toujours eues ceux qui ont réfléchi sérieusement et profondément à cette
disposition d’âme aux multiples visages. Citons encore une fois Harvey
Mansfield : « La plupart des bonnes choses, comme le vin français,
semblent être essentiellement bonnes et accidentellement mauvaises. La
virilité, en revanche, semble être à moitié bonne et à moitié mauvaise. Si
elle est bonne, peut-être est-ce parce qu’elle est le seul remède pour les maux
qu’elle cause. »
Ne concluons pas non plus trop vite, de cette
généalogie intellectuelle sommaire, que la démocratie libérale serait un régime
nécessairement « efféminé », et qui par conséquent ne mériterait
nulle loyauté de la part des « vrais hommes ». Nos régimes démocratiques ne sont pas sortis
tout armés du cerveau de Hobbes, ou de Locke, ou de quelque autre philosophe.
Ils sont un mélange complexe d’histoire et de théorie, de nouveauté et de
tradition, et leur rapport avec la virilité est pour le moins complexe. Certes,
à sa naissance tout au moins, le libéralisme philosophique semble avant tout
préoccupé par les excès de la partie ardente de l’âme, que cela soit sous la
forme de l’extrême ambition ou de l’extrême indignation, et, pour dire le
moins, considère avec plus de faveur les « industrieux rationnels »
qui cherchent à « améliorer leur condition matérielle » par leur
travail productif, que les aristocrates qui manifestent un noble dédain pour le
travail mais rêvent de gloire et se soucient fort de faire respecter leur rang.
Mais, dans le même temps, la démocratie libérale fait aussi vibrer dans le cœur
humain la corde de la fierté : la fierté légitime qui nait du fait de se
gouverner soi-même. Elle repose, en pratique, au moins autant sur l’orgueil de
celui qui refuse de plier le genou devant d’autres hommes et qui revendique la
liberté de « pouvoir parler, agir, respirer sans contrainte, sous le seul
gouvernement de Dieu et des lois », pour reprendre la formule de
Tocqueville, que sur le désir de se préserver longtemps et confortablement.
Nulle part sans doute cette alliance paradoxale
n’est mieux mise en évidence que dans la déclaration d’indépendance des
Etats-Unis : une déclaration qui s’ouvre par la proclamation de vérités
« évidentes par elles-mêmes » que Locke n’aurait sans doute pas
reniées (« tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par leur
Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie,
la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les
hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement
des gouvernés ») et qui se clôt par une invocation de la providence divine
et l’affirmation, assez peu lockéenne, que les signataires du texte n’ont pas
de bien plus sacré que l’honneur (« pleins d’une ferme confiance dans la
protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de
cette Déclaration, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré,
l’honneur. »).
Le régime libéral a eu besoin, à ses débuts,
d’hommes pour qui les mots honneur, courage, sacrifice, n’étaient pas des mots
creux et qui ont effectivement risqué ce qu’ils avaient de plus cher pour la
cause de la liberté. Des hommes ambitieux aussi et qui, bien que fondateurs
d’un régime démocratique, ne s’estimaient sûrement pas les égaux de l’homme du
commun. Bref, des hommes incontestablement virils et que les féministes actuels
n’auraient eu aucun mal à classer parmi les sexist
male chauvinist pigs. Une fois passé le moment de la fondation de tels
hommes semblent moins nécessaires, et peuvent même devenir suspects. Trop
ambitieux, trop indépendants : se prenant trop manifestement pour quelqu’un.
Pourtant une certaine forme de virilité reste
nécessaire dans le fonctionnement quotidien du régime démocratique : les
citoyens ne doivent pas consentir trop aisément à ce que leur demande le
gouvernement, sans quoi leur liberté finirait par se perdre dans le
« despotisme doux » décrit par Tocqueville à la fin du deuxième tome De la démocratie en Amérique. « Don’t tread on me ! » est un
mot d’ordre assez approprié pour un citoyen démocratique. La séparation des
pouvoirs elle-même ne fonctionne correctement que parce que, comme l’explique
si bien Le Fédéraliste, elle permet
« d’opposer l’ambition à l’ambition ». Et bien évidemment des
occasions surgissent inévitablement où nous avons besoin de cette qualité qui a
fait que, le 11 septembre 2001, les pompiers New-Yorkais ont grimpé sans
hésiter dans les tours qui allaient s’effondrer sur eux. Mais, sous l’influence
du « dogme démocratique », cette qualité est de moins en moins
tolérée, et de moins en moins comprise. Comme en tant d’autres domaines, le
régime libéral tend à éroder le genre de capital culturel dont il a besoin pour
subsister.
Bien entendu, la virilité ne disparaît pas, pas
plus que la nature humaine dont elle est une partie intégrante. Toutes les
« études de genre » et toutes les poupées du monde seront toujours
impuissantes à transformer les petits garçons en petites filles. De ce point de
vue le combat féministe est perdu d’avance. Boys
will be boys. Mais l’échec des féministes n’en a pas moins de graves
conséquences. Si les petits garçons ne deviennent pas des petites filles,
nombre d’entre eux auront appris durant leur enfance, directement ou
indirectement, que leur masculinité est une tare, que tout homme est un
assassin, un violeur ou un frappeur de femme potentiel. Certains n’y prêteront
aucune attention mais beaucoup d’autres, sans doute, émergeront de cette
période confus et mécontents d’eux-mêmes. Face à l’entreprise de culpabilisation
nommée féminisme, certains garçons, devenus des hommes, réagiront en essayant
de se comporter en hommes « sensibles », « compréhensifs », égalitaires, bref,
en se comportant comme des lavettes. D’autres finiront par repousser violemment
cette attaque contre leur nature en survalorisant et en surjouant la virilité,
bref, en se comportant comme des butors et des prédateurs. Certains se feront
plus féministes que les féministes, ou du moins essayeront, d’autres surenchériront
dans la goujaterie et le vagabondage sexuel pour faire le plus de mal possible
au plus grand nombre de femmes possibles, et souvent réussiront. Beaucoup,
aussi, s’attarderont dans une sorte d’adolescence très prolongée, repoussant le
plus possible les responsabilités qui sont censées aller avec l’âge adulte et
plus particulièrement les responsabilités familiales, qu’ils ne voient plus
guère de raisons d’assumer. Derrière chaque femme « libérée » il y a
nécessairement un homme « libéré », et les hommes « libérés »
ne sont pas précisément l’incarnation de la perfection humaine, pour dire le
moins.
Dans tous les cas, les dommages sont très grands,
aussi bien du côté des femmes que du côté des hommes. La méfiance,
l’incompréhension, la rancœur, grandissent dans chaque camp tandis que la famille
se délite progressivement, notamment dans les catégories les moins favorisées
de la population. Et du délitement de la famille surgissent quantités de maux
que nous nous efforçons maladroitement de pallier par l’intervention des
pouvoirs publics, tout en détournant obstinément les yeux de leur origine. Par
une superstition apparemment inexplicable, nous écopons avec des seaux percés
sans oser toucher à la brèche par où l’eau s’engouffre à flots et menace de
faire chavirer notre esquif.
Nous n’avons pas fait disparaître la virilité,
mais nous avons cessé de savoir l’éduquer correctement, comme elle a besoin de
l’être pour ne pas devenir destructrice. L’éduquer nécessiterait tout d’abord
de la reconnaître pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une caractéristique
ineffaçable de l’humanité, et une caractéristique fondamentalement inégalitaire
car présente essentiellement (mais pas exclusivement) chez les mâle (mais pas
chez tous les mâles). Cela nécessiterait de reconnaître aussi les services
qu’elle peut nous rendre, et non pas seulement les dommages qu’elle peut
causer. Et cela nécessiterait également d’accepter que garçons et filles n’ont
pas exactement les mêmes besoins, et qu’il peut donc être approprié d’élaborer
pour eux des parcours au moins partiellement différenciés. Oui, les classes
unisexes peuvent être une bonne idée, par exemple.
Toutes choses qu’il serait évidemment vain
attendre du féminisme actuel. Mais il n’existe aucune raison pour que l’emprise
du féminisme existentialiste sur nos sociétés soit éternelle. Dans sa préface
et dans sa conclusion, Christina Hoff Sommers, se veut raisonnablement
optimiste. Elle estime que, en ce qui concerne les garçons, et la différence
des sexes en général, nous pourrions être sur la voie d’un « grand réapprentissage » :
une redécouverte du fait qu’hommes et femmes ne sont pas interchangeables, et
qu’il est bien plus difficile d’éduquer les garçons que les filles. Depuis la
première parution de The war against boys
il est vrai que sont apparus certains signes encourageant – c’est l’un des
avantages qu’il y a à republier un livre : il est possible de mesurer le
chemin parcouru. Le premier progrès, et la condition de tous les autres, est la
prise de conscience qu’il existe bien un problème spécifique avec les garçons. Comme
l’écrit Sommers en ouverture de son livre « Lorsque la première édition de
The war against boys est parue en
2000, presque personne ne parlait des problèmes scolaires et sociaux des
garçons. Aujourd’hui il est difficile d’ouvrir un journal sans tomber sur une
référence aux multiples livres, articles, études, et documentaires qui mettent
en lumière ces déficits scolaires, sociaux, et professionnels. » Certains
pays, comme nous l’avons vu, ont dépassé le stade de la reconnaissance du
problème et essayent de lui trouver des remèdes. En ce sens des batailles ont
déjà été gagnées. Néanmoins la guerre continue à faire rage. Et elle continuera
à faire rage, et à faire des victimes, tant que le féminisme aujourd’hui
dominant n’aura pas été vaincu.
Cette défaite ne signifiera pas un retour au
« bon vieux temps » d’avant l’apparition du féminisme. La
« société sexuellement neutre », selon l’expression d’Harvey
Mansfield, celle qui ouvre à tous les individus, indépendamment de leur sexe,
les places et les carrières est là pour durer. La défaite du féminisme
existentialiste ne pourra provenir que de l’émergence d’un nouveau féminisme.
Celui-ci ressemblera pour partie au féminisme première manière, celui qui a
émergé à la fin du 18ème siècle, mais tiendra inévitablement compte
des immenses transformations sociales et techniques qui ont eu lieu depuis
cette époque. Il n’est pas déraisonnable de penser que les écrits de Christina
Hoff Sommers, non seulement The war
against boys mais aussi Who stole
feminism, ou Freedom feminism se
veulent une contribution à cette tâche si nécessaire. Leur existence, et
l’audience qu’ils rencontrent, sont aussi un signe que cette guerre peut, et
doit, être gagnée.
[1] Le détail des échanges
entre Gilligan et Sommers à ce sujet peut être trouvé ici : http://www.theatlantic.com/past/docs/issues/2000/08/letters.htm
Merci pour ces textes passionnants !
RépondreSupprimerExcellente, vraiment, cette série! En particulier ici, pour cette partie, la réflexion sur la virilité à la source et garante de bons régimes démocratiques libéraux.
RépondreSupprimerMerci à vous deux de me lire.
RépondreSupprimerAristide, vous êtes l'honneur des blogueurs. Votre travail de "passeur" est absolument remarquable... félicitations.
RépondreSupprimerC'est bien aimable à vous mais, la prochaine fois, pourriez-vous faire l'effort de signer votre message ou de prendre un pseudonyme? Merci.
SupprimerPardonnez-moi, mais j'ignore comment m'y prendre...
RépondreSupprimer(Je sais, c'est difficile à croire.)
Soit vous vous créez un compte avec Blogger (j'ai oublié comme on fait mais il me semble qu'il doit vous le proposer au moment où vous postez votre message) soit, encore plus simple, vous mettez votre nom ou votre pseudo en bas de votre commentaire. L'important étant simplement que l'on puisse vous identifier d'une fois sur l'autre.
SupprimerJe ne sais plus où j'avais lu que l'augmentation de l'homosexualité aux Etats-Unis était une forme de réponse à l'ultra-féminisme gagnant la société américaine;
RépondreSupprimerDe toute façon allez faire comprendre à une de ces intellectuelles ayant une opinion d'elles même hautement démesurée, les phrases d'un certain Antoine Charles Louis, baron de Lasalle :
« Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre. »
« C’est déjà un plaisir assez grand que celui de faire la guerre ; on est dans le bruit, dans la fumée, dans le mouvement ; et puis quand on s’est fait un nom […], quand on a fait fortune, on est sûr que sa femme et ses enfants ne manqueront de rien ; tout cela est assez. Moi je puis mourir demain »
Non, elle en sont incapables.
Merci pour vos sujets
Hum, je ne suis pas sûr qu'il y ait une augmentation de l'homosexualité aux Etats-Unis. Et encore moins que ce soit une réponse au féminisme. La nature ne se laisse pas si facilement tromper, si je puis dire.^^
SupprimerQuant à la phrase du baron de Lasalle, elle est effectivement très révélatrice : war is hell, but men like it. C'est tout le problème.
J’ ajoute ma voix aux précédentes pour louer Aristide la qualité des trois billets et celle de vos analyses.
RépondreSupprimerIl me semble que la chanson ‘ I’m a boy » du groupe « The Who » illustrait à sa façon déjà en 1966 une partie de la thèse de « la guerre faite aux garçons ».
« I'm a boy, I'm a boy, but my ma won't admit it
I'm a boy, I'm a boy but if I say I am I get it
I wanna play cricket on the green
Ride my bike across the stream
Cut myself and see my blood
I wanna come home all covered in mud
I'm a boy, I'm a boy, but my ma won't admit it
I'm a boy, I'm a boy, I'm a boy”
http://www.youtube.com/watch?v=QRj-NokS2xI&hd=1
C'est tout à fait cela.
Supprimerça fait longtemps que je ne vous l'ai pas dit, aristide, mais vous êtes toujours le meilleur d'entre nous.
RépondreSupprimerMerci Mat. C'est le genre de choses qu'on ne se lasse pas d'entendre.
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