Existe-t-il un moyen d’échapper à
ce cercle vicieux qui sape la vitalité des sociétés occidentales et qui menace
chaque jour un peu plus leur cohésion - sans même parler du fait qu’il finit
par les saigner à blanc d’un point de vue financier ?
La réaction, si elle doit se
produire, ne pourra à l’évidence venir que de cette nouvelle élite que Charles
Murray a décrit dans la première partie de Coming
Apart. Elle seule a les moyens intellectuels et politiques de trouver et de
mettre en œuvre une solution à un problème aussi complexe. Mais certaines
caractéristiques de cette nouvelle élite forment un obstacle sérieux sur la
voie d’une telle réaction.
En premier lieu, l’élite n’est
guère affectée directement par les transformations de la société américaine.
Les couches supérieures de la population continuent largement à pratiquer les
vertus fondatrices que les couches inférieures ont abandonné ; pour elles
la poursuite du bonheur reste une possibilité réelle, sans même parler du fait
qu’elles captent l’essentiel des gains de la croissance économique, car elles
sont à l’origine de ces gains. Par ailleurs, leur isolation physique et
intellectuelle du reste de la population a pour conséquence que la plupart des
membres de l’élite ignorent tout simplement la nature des problèmes dont
souffrent leurs compatriotes moins fortunés. Enfin, et peut-être surtout, les
élites actuelles ont, dans leur ensemble, perdu la confiance en elles-mêmes
nécessaire pour prêcher ce qu’elles pratiquent.
Dès leur enfance, les membres de
cette élite sont nourris au relativisme moral, sous les noms variés de
« tolérance », « respect », « ouverture à
l’autre », « diversité », de sorte que celui-ci finit la plupart
du temps par devenir une seconde nature. Allan Bloom remarquait ainsi dans The closing of the american mind, il y a
déjà vingt-cinq ans : « S’il y a une chose dont un professeur peut être
absolument certain, c’est que presque chacun de ses élèves lorsqu’il entre à
l’université croit, ou dit qu’il croit, que la vérité est relative. Si l’on met
cette croyance en question, on peut compter sur la réaction des étudiants :
une incompréhension totale. Qu’on puisse considérer que cette proposition ne va
pas de soi les étonne au même titre que si l’on remettait en question le fait
que deux plus deux font quatre. »
En conséquence, si les membres de
l’élite américaine sont en général eux-mêmes fort travailleurs, il ne leur
viendrait pas à l’idée d’user d’un terme désobligeant pour désigner ceux qui ne
sont pas travailleurs. On ne peut pas juger. Les jeunes femmes appartenant à
cette catégorie de la population conçoivent rarement d’enfants hors mariage,
mais il serait inacceptable de flétrir les naissances hors mariage. On ne doit
pas juger. Dans certains cercles plus progressistes que les autres, même le
simple fait de parler de manière désobligeante des criminels pourra vous valoir
des remontrances. En fait, comme le dit à peu près Charles Murray, les seules
personnes à propos desquelles il est permis de tenir des propos péjoratifs sont
celles qui ne partagent pas les opinions politiques (libérales - au sens
américain du terme) de l’élite, les chrétiens fondamentalistes, et les petits
blancs ruraux, particulièrement s’ils sont chrétiens fondamentalistes et qu’ils
votent conservateur.
Dans de telles conditions, il est
difficile de voir comme un changement fondamental pourrait se produire et il
est assez clair que Charles Murray lui-même est pessimiste sur ce point.
Toutefois il offre à ses lecteurs
quelques raisons modestes d’espérer.
La première raison est que
l’Etat-providence arrive en bout de course d’un point de vue financier. Les
pays d’Europe occidentale sont au bord de la faillite et la situation des
Etats-Unis est aujourd’hui à peine meilleure. Les années qui viennent seront
celles de l’écroulement inévitable des systèmes existants et il n’est pas
interdit de penser que quelque chose de plus raisonnable sortira des décombres.
La seconde raison est
l’écroulement des fondements intellectuels de l’Etat-providence. Selon Charles
Murray, l’Etat-providence à l’européenne repose sur deux prémisses
fondamentales : la prémisse selon laquelle l’homme est dépourvu de nature,
et la prémisse selon laquelle les êtres humains sont tous à peu près égaux du
point de vue de leurs capacités.
La première prémisse signifie en
pratique que les hommes peuvent être modelés par les interventions appropriées
du gouvernement, qu’il n’existe pas de limites à ce qui peut-être réalisé par
« l’ingénierie sociale ».
La seconde prémisses signifie en
pratique que, dans une société juste, des groupes de gens différents - les
hommes et les femmes, les Noirs et les Blancs, les hétérosexuels et les
homosexuels, les enfants des pauvres et les enfants des riches - obtiendront
naturellement des résultats statistiquement identiques : le même revenu
moyen, le même niveau d’étude moyen, les mêmes proportions entre ceux qui
deviendront concierges et ceux qui deviendront directeurs généraux, etc.
Lorsque cela n’arrive pas, la cause en est le mauvais comportement des
individus et une société injuste, ce qui justifie une intervention des pouvoirs
publics. Tout ce que nous associons avec l’expression « politiquement
correct » provient en définitive de cette prémisse.
Or, selon Charles Murray, la
science moderne - particulièrement les neurosciences et la génétique - est en
train de prouver au-delà de tout doute raisonnable que ces deux prémisses sont
fausses. Mais dès lors que ces connaissances se seront diffusées et qu’il sera
admis, d’une part, que l’homme a bien une nature, qui limite étroitement ce
qu’il est politiquement possible de faire et, d’autre part, que les groupes
présentent bien des différences significatives du point de vue de leurs
capacités, différences qui conduisent naturellement à des résultats différents,
un grand nombre de politiques menées actuellement par les pouvoirs publics
perdront leur raison d’être.
A ce point, quel que soit le
crédit qu’il fasse à Charles Murray, un lecteur ayant un peu d’esprit critique
ne pourra se défendre d’une certaine incrédulité. A supposer que Murray ait
raison en ce qui concerne les progrès de la science - ce qui est déjà loin
d’être évident - croire que la diffusion de cette connaissance suffira pour
modifier radicalement les termes du débat politique parait assez naïf, à tout
le moins.
La troisième raison avancée par
Murray est que les Etats-Unis ont déjà fait preuve à plusieurs reprises de leur
capacité à se régénérer moralement et à réanimer les vertus fondatrices lorsque
celles-ci étaient défaillantes. Au cours
de leur histoire, les Américains ont ainsi connu trois renouveaux religieux de
grande ampleur (quatre selon certains) appelés « Grand Réveil » (Great Awakening) qui eurent des
conséquences politiques profondes. C’est un tel réveil, politique autant que
religieux, que Charles Murray espère de la part de l’élite américaine dans les
années à venir, et qu’il veut manifestement contribuer à faire advenir par ses
écrits.
Cette dernière partie de Coming Apart est, il faut bien le dire,
sans doute la moins convaincante de l’ouvrage. Moins à cause de ce qu’y écrit
Charles Murray qu’à cause de ce qu’il n’y écrit pas. Coming apart observe en effet un étrange silence sur les questions
politiques et, dans la dernière partie, ce silence devient particulièrement
assourdissant.
Ainsi Charles Murray parle
incessamment du « projet américain », et son attachement profond et
sincère à ce projet transparait à chaque page, mais il ne mentionne pour ainsi
dire jamais le vrai nom de ce projet : la démocratie libérale. Le projet
américain est en premier lieu un projet de gouvernement : montrer que,
selon la célèbre formule de Lincoln à Gettysburg, le gouvernement du peuple,
par le peuple, pour le peuple est réellement possible. Que la démocratie peut
être un régime à la fois juste, stable et compétent.
De la même manière, Murray parle
des vertus fondatrices, et il mentionne en passant le lien entre ces vertus et
le self-government, mais il ne
s’arrête jamais sur les conséquences politiques
que pourrait avoir la disparition de ces vertus. Pourtant, ces conséquences
paraissent plus graves encore que celles qu’il décrit, et qui ont
essentiellement à voir avec la poursuite individuelle du bonheur.
Ainsi, Charles Murray parle de la
disparition de la Rome républicaine et de sa transformation en empire et il
suggère, vaguement, que quelque chose de semblable pourrait arriver aux
Etats-Unis, mais sans développer cette idée. Pourtant un parallèle frappant et
presque évident s’offrait à lui : la disparition de la République romaine
a - si nous en croyons les auteurs anciens - d’abord été due à la croissance de
la plèbe urbaine au détriment de l’aristocratie et du peuple des champs, c’est
à dire à la croissance d’une population « incapable et de gouverner et
d’être gouvernée » au détriment de la partie politiquement capable de la
République. Une plèbe de ce genre est, en effet, l’instrument idéal aux mains
d’un démagogue ambitieux pour établir son pouvoir personnel et, dès lors
qu’elle atteint une taille critique, le renversement du régime n’est plus guère
qu’une question de temps et d’occasion.
Charles Murray semble parler de
la corruption morale des classes inférieures de la population américaine comme
si cet état pouvait se prolonger presque indéfiniment sans conséquences
politiques, comme si cette partie de la population pouvait croitre sans
affecter l’ensemble du pays tôt ou tard. Mais n’est-il pas plus probable que
cette nouvelle plèbe urbaine rencontrera un jour son Catilina ou son César, et
que le despotisme doux de l’Etat-providence sera remplacé par le despotisme
tout court pour toutes les catégories de la population ?
Peut-être cette interprétation
est-elle excessive, et peut-être Charles Murray en parlant de la fin de la
République romaine voulait-il discrètement inviter ses lecteurs à tirer par
eux-mêmes ce genre de conclusions. Mais son silence sur les questions
politiques est plus particulièrement problématique lorsqu’il aborde la question
des remèdes possibles aux maux qu’il a détaillé.
Charles Murray, en définitive, ne
semble guère envisager comme remède qu’une sorte de prise de conscience des
impasses de l’Etat-providence de la part des élites américaines. Les citoyens
de Belmont devraient redécouvrir que « s’il peut être plaisant de mener
une vie de magazine sur papier glacé, il est en définitive plus amusant de
mener une vie ayant de l’épaisseur, et d’être au milieu de ceux qui mènent une
vie ayant de l’épaisseur. » Ce qui est sans doute vrai, mais que l’on
pourra juger d’autant plus faible qu’il n’indique pas par quels moyens ce
« Grand Réveil civique » pourrait avoir lieu.
Charles Murray parait n’envisager
que deux possibilités : soit ce Grand Réveil spontané soit une
intervention active du gouvernement et de l’administration pour modifier les
comportements des individus. Murray rejette catégoriquement ce genre
d’intervention comme inefficace au mieux, nuisible au pire, et certainement, si
nous pensons aux tentatives d’ingénierie sociale qui ont eu lieu dans les pays
occidentaux depuis la fin de la seconde guerre mondiale, cette méfiance semble
amplement fondée.
Mais en même temps il semble excessif
de laisser penser que nous n’aurions le choix qu’entre l’inaction et la prière
d’un côté, et l’ingénierie sociale du type « Grande Société » de
l’autre. Il existe, pour des hommes d’Etat avisés, bien d’autres manières
d’influer sur le comportement des citoyens et de réformer un régime politique
vacillant que la bureaucratie aveugle et destructrice de l’Etat-providence.
La question de la formation des
mœurs et de la manière dont le législateur peut faire évoluer ceux-ci a été au
cœur de la philosophie politique occidentale pendant des siècles, et cette
tradition de la philosophie politique constitue une réserve presque inépuisable
de réflexions pour qui chercherait des solutions aux problèmes actuels. A
commencer bien sûr par les écrits des Pères Fondateurs des Etats-Unis et de
celui qui, jusqu’à aujourd’hui, a sans doute le mieux compris la république
américaine, Tocqueville.
Ainsi, il est pour le moins
curieux que Charles Murray, dont le patriotisme n’est pas douteux, ne paraisse
pas s’aviser que la fondation des Etats-Unis a probablement été le plus
extraordinaire exemple de « volontarisme » politique des temps
modernes. En se donnant une Constitution en 1788, alors que leur toute jeune
nation était au bord de la désintégration, les Américains ont bâti
intégralement un nouveau système politique, « par choix et réflexion »,
et ils ont ainsi modifié radicalement le
cours de leur histoire. Il est heureux que les Pères Fondateurs n’aient pas, à
ce moment décisif, suivi l’axiome implicite de Charles Murray selon lequel toute
tentative de résoudre directement et énergiquement les problème communs ne peut
qu’échouer.
De la même manière, si Charles
Murray insiste avec raison sur le fait que les Pères Fondateurs considéraient
que la démocratie ne pouvait convenir qu’à un peuple présentant certaines
vertus, il ne mentionne pas le fait, pourtant tout aussi incontestable que,
selon ces mêmes Pères Fondateurs, ces vertus ne se maintiennent pas
d’elles-mêmes et ont besoin du soutien de la loi pour subsister, génération
après génération. Pour prendre un exemple très simple, n’est-il pas évident que
l’effondrement du mariage à Fishtown a en grande partie pour origine
l’assouplissement des lois relatives au mariage et à la filiation ? La
nature humaine est ainsi faite que les hommes ne se dirigent pas toujours
spontanément vers ce qui est bon pour eux, ou pas en suffisamment grand nombre,
et qu’ils ont donc besoin de l’aide de la loi pour ce faire. A l’inverse, si
réformer ces lois sur le mariage et la filiation ne saurait suffire pour
ressusciter la famille à Fishtown, il n’est pas douteux que cela constituerait
une étape indispensable.
De même enfin, Charles Murray
note bien le relativisme moral qui ronge les élites mais il ne fait pas
l’observation assez évidente que la source de ce relativisme est à rechercher
d’abord dans la diffusion de certaines doctrines philosophiques au sein des
universités, puis progressivement à l’ensemble du système éducatif. Ce faisant
il ne mentionne pas non plus le fait qu’un renouveau des élites passera
nécessairement par un certain renouveau de l’enseignement supérieur et du
système éducatif en général. Cela n’ira pas sans une action de la part des
pouvoirs publics. Murray, qui a mentionné avec approbation le rôle joué par les
McGuffey Readers dans l’éducation
morale et intellectuelle des enfants américains, ne devrait pas ignorer cela.
Cependant, quelles que soient les
limites qu’il est possible de discerner
dans Coming apart, il n’est guère
contestable qu’une claire conscience du problème est une condition préalable à
toute tentative de trouver des solutions. C’est cette clarté qu’offre non
seulement Coming apart, mais aussi
l’ensemble de l’œuvre de Charles Murray, et pour laquelle ses lecteurs, qu’ils
soient Américains ou pas, peuvent lui être grandement reconnaissants.
Merci Aristide !
RépondreSupprimerVotre blog est formidable.
Que dire d'autre ?
Ah, si : pouvez nous nous dire quel sera le thème de la prochaine série afin qu'on anticipe le plaisir de la lire.
Merci Dixie.
SupprimerEh bien, la prochaine grande série devrait être un autre livre de Murray (sans doute le dernier) : Human Accomplishment, consacré à l'excellence en matière artistique et scientifique. Mais ce ne sera pas pour tout de suite.
Sinon divers papiers, sur la polygamie, sur l'Europe, sur la pauvreté, etc.
Bravo Aristide.
RépondreSupprimerAu cours de la lecture de vos articles, je n'ai pu m'empêcher de projeter les propos de Muray sur notre propre pays.
En particulier, l'auteur fait montre d'espoir concernant l'éducation des masses; lorsqu’il fonde des espoirs sur la "diffusion des connaissances scientifiques" (je traduis par éducation), j’émets des doutes.
Chez nous, le développement de l'école a produit des diplômés (des bac+n) ignorants mais fortement convaincus (ils ne savent pas que leur "croyance" colle absolument avec ce que l'oligarchie attend d'eux).
[Notez que Terra Nova l'a bien compris qui propose au Parti "Socialiste" (sic) de s'appuyer sur (en gros) les diplômés et les immigrés.]
Quant à croire à une « Grand Réveil civique », les deux peuples (USA & Europe) en sont absolument incapables parce qu'ils ne forment plus un peuple.
La seule chance de voir naître une nation, n'est autre que l'aboutissement de ce que Renaud Camus nomme le "Grand Remplacement". C'est triste !
L'analogie avec la chute de Rome est absolument réelle : ce qui dura plusieurs siècles en ce temps, ne prendra pas un siècle dans notre monde où tout va très vite !
Amicalement et désolé pour propager ici un désespoir total.
Ne soyez pas désolé, il y a de bonnes raisons d'être pessimiste.
SupprimerMais quelques mots quand même pour remettre en perspective : tous les régimes politiques et toutes les civilisations sont mortelles, par conséquent en politique, d'une certaine façon, on ne fait jamais que retarder l'échéance. Ce qui ne veut absolument pas dire que tout soit vain, simplement cela devrait modérer quelque peu notre peine à l'idée que ce à quoi nous tenons risque de disparaitre.
D'autre part, bien qu'il existe beaucoup de raisons objectives d'être pessimiste, l'avenir n'est pas écrit. Les hommes et les évènements imprévisibles peuvent toujours s'avérer décisifs et modifier une trajectoire qui paraissait toute tracée.
L'histoire même de l'empire romain le prouve, si besoin était.
Que dire sur votre démonstration, tout a été déjà écrit par les autres intervenants.
RépondreSupprimerEn lisant votre exposé, je me suis dit que Murray aurait pu prendre exemple en ce pays et pas très loin pour moi(faignant que je suis), les deux arrondissements de Paris les huppés de cette capitale, je cite le XVI éme et le VII éme(Avec Daty, ils sont à la fête), les administrés de ces lieux vivent en autarcie complète et ne savent peut être pas qu'il existe une autre façon de vivre pour la majorité français.
Quelque soit le pays où nous résidons, il existe toujours deux mondes qui se côtoient, vivent en parallèle mais ne croisent jamais même pas à l’horizon.
René de Sévérac, il y un essayiste un certain Todd qui a écrit un ouvrage intitulé " Après l'Empire"; il évoquait l'Empire américain et sa déchéance en faisant là aussi un rapprochement avec Rome, un ami l'a lu et l' a trouvé fort à propos mais je l'ai un peu déstabilisé en lui démontrant certaines erreurs de l'auteur sur des passages ou Monsieur Todd n'avait pas les connaissances nécessaires.
Bien à vous.
Vous avez raison de faire le parallèle avec la situation chez nous. Même causes mêmes effets.
SupprimerTodd fait partie de ces gens qui se trompent régulièrement sur à peu près tout mais qui n'en continuent pas moins à être considérés comme des autorités intellectuelles par la classe jacassante. La liste est longue.
Todd, vous parlez d'Emmanuel ?
SupprimerJe lui reconnais une grande qualité : c'est de se rendre particulièrement indispensable à tout plateau de télévision, quel qu'en soit le sujet.
Dans notre monde, c'est le plus grand talent. Donc, chapeau l'artiste.
Et mon avis est à prendre en considération car je ne regarde pratiquement jamais cette "étrange lucarne" et je l'y rencontre malgré tout.
Exactement. Je pense qu'il doit appliquer le fameux principe : il faut toujours dire du bien de soi-même, ça se répète, et on finit par ne plus savoir d'où ça vient.
SupprimerJe regarde le petit écran le plus souvent la nuit(29 ans de travail en nuit) et je n'ai jamais vu le camarade Todd de toute façon ce n'est pas une perte.
SupprimerJe ne pense pas qu'il passe dans les émissions automobiles. Il est certes multitâches, mais quand même...
Supprimer:-)
Cher Aristide, quand vous voyez une certaine Margot Lafitte, fille de Jacques Lafitte éternel espoir de la Formule 1 présentait des émissions automobiles, le Todd a largement sa place.
SupprimerMerci pour ces billets, Aristide !
RépondreSupprimerC'est du solide et montre que la lecture de Murray est indispensable.
Le rassurant, c'est que si les civilisations sont mortelles, celle qui va nous submerger (si on peut parler de civilisation, car il faudrait trouver un autre mot, peut-être islam tout court) crèvera aussi, peut-être plus rapidement que nous encore.
C'est mon espoir, bien noir, comme leur bannière.