Petite explication avant de commencer : ce titre un rien racoleur n'est qu'une petite expérience inspirée par une récente discussion avec Jacques Etienne, lequel Jacques Etienne me conseillait, en fin connaisseur de la blogosphère qu'il est, de parler un peu plus souvent de femmes à poil dans mes billets si je voulais augmenter la fréquentation de ma modeste échoppe. L'idée m'ayant semblé bonne, je la mets en pratique, ou en tous cas j'essaye d'en adapter l'esprit au sujet du billet du jour. La prochaine fois vous aurez donc sans doute droit à "femmes à poil chez Charles Murray" ou bien à "l'infirmière n'a pas de culotte mais Tocqueville avait quand même sacrément raison".
Et maintenant passons aux choses sérieuses.
Comme le savent peut-être ceux de mes lecteurs qui s’intéressent à l’actualité américaine, le gouvernement américain a levé, au début de cette année, l’interdiction qui s’imposait aux forces armées de placer les femmes soldats dans des situations de combat. Jusqu'à présent, il était en effet interdit aux femmes de servir dans les unités de l'infanterie, des blindés ou des forces spéciales destinées à participer aux combats en première ligne. Tel n’est plus le cas désormais et les femmes vont donc pouvoir, en principe, accéder à ces postes qui leur étaient jusqu’alors fermés.
Et maintenant passons aux choses sérieuses.
Comme le savent peut-être ceux de mes lecteurs qui s’intéressent à l’actualité américaine, le gouvernement américain a levé, au début de cette année, l’interdiction qui s’imposait aux forces armées de placer les femmes soldats dans des situations de combat. Jusqu'à présent, il était en effet interdit aux femmes de servir dans les unités de l'infanterie, des blindés ou des forces spéciales destinées à participer aux combats en première ligne. Tel n’est plus le cas désormais et les femmes vont donc pouvoir, en principe, accéder à ces postes qui leur étaient jusqu’alors fermés.
Bon, diront sans doute la plupart d’entre vous, voilà qui est sans
doute intéressant pour qui se passionne pour les questions militaires, mais
moi, vous savez, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé... Vous n’auriez pas un
autre sujet dont vous pourriez nous parler ?
A quoi je dois répondre : ce sujet n’intéresse pas seulement les
spécialistes des questions militaires, il nous intéresse tous car il n’est
qu’un exemple supplémentaire de cet égalitarisme radical qui ronge nos
démocraties dans tous les domaines, mais peut-être dans un aucun autre avec des
conséquences plus dommageables que dans celui des rapports entre les hommes et
les femmes. La permission accordée aux femmes américaines de servir dans les
unités combattantes est une nouvelle victoire de ce féminisme nihiliste qui a
déjà tant fait pour détruire la famille et pour empoisonner les relations entre
les sexes.
Elle est donc aussi une bonne occasion de montrer, très concrètement,
les dégâts occasionnés par cette idée absurde que les hommes et les femmes
pourraient être interchangeables. Ce que je fais en vous présentant la
traduction d’un article paru dans le magazine américain The Weekly Standard,
le 4 février 2013. L’auteur, qui a participé à la guerre du Vietnam en tant que
Marine, et est un spécialiste reconnu des questions militaires.
Lisez-le, même si les questions militaires vous laissent indifférent,
vous y apprendrez sans doute quelque chose.
Des unités de combat mixtes
Une mauvaise idée à tous les points de vue
Par Mackubin Thomas Owens
Depuis plus de deux décennies
j’ai argumenté contre l’idée de placer les femmes américaines en situation de
combat ou bien dans des positions de soutien directement associées avec le
combat terrestre. Je base ma position sur les facteurs suivants. Premièrement,
il existe des différences physiques substantielles entre les hommes et les
femmes qui désavantagent nettement ces dernières dès lors qu’il est question de
combat terrestre. Deuxièmement, les hommes traitent les femmes d’une manière
différente de celle dont ils traitent les autres hommes. Cela peut saper la
camaraderie dont dépend la cohésion des unités qui est nécessaire pour le
succès sur le champ de bataille. Troisièmement, la présence des femmes aboutit
à l’existence d’un système de deux poids deux mesures qui nuit gravement au
moral et à la performance. En d’autres termes, les hommes et les femmes ne sont
pas interchangeables.
En moyenne, une femme soldat,
marin, aviateur et Marine est à peu
près 13 centimètres
(5 inches) plus petite que son homologue
masculin et a une force du haut du corps moitié moindre, des capacités aérobies
inférieures (au sommet de sa forme physique, entre 20 et 30 ans, une femme a en
moyenne la capacité aérobie d’un homme de 50 ans), et 37% de masse musculaire
en moins. Son squelette est plus léger, ce qui signifie que les pressions
exercées sur son organisme par le fait de porter les lourdes charges qui sont
le lot du fantassin peuvent provoquer des dommages permanents.
Mais ne serait-il pas possible de
réduire ces différences ? Par le passé, la politique en faveur de
l’égalité des sexes a rendu difficile - voire impossible - le fait de
déterminer exactement ce qui pourrait être fait pour améliorer les performances
des femmes, parce que les avocats de cette politique comprennent qu’établir des
critères objectifs en matière de force physique nuirait grandement à leur
revendication que les rangs de l’infanterie soient ouverts aux femmes. Il y a
de cela plusieurs années, l’armée de terre avait essayé d’établir de tels
critères et des tests préliminaires pour chaque catégorie d’emploi militaire,
mais ces efforts furent abandonnés lorsque les études montrèrent que trop peu
de femmes réussiraient les épreuves proposées pour un grand nombre de ces
emplois. A la suite de cela, les crédits nécessaires pour financer une étude
sur les moyens d’améliorer la force physique des femmes furent refusés.
Les différences anatomiques entre
les hommes et les femmes sont aussi importantes que leurs différences de force
physique. Une femme ne peut pas uriner debout. Et le plus important, elle a
tendance, particulièrement si elle a moins de trente ans, (ce qui est le cas de
60% du personnel militaire féminin) à tomber enceinte.
En fait, chaque année, entre 10
et 17% des femmes servant dans l’armée tombent enceinte. Dans certains endroits
le chiffre est encore plus élevé. L’ancien sénateur James Webb faisait
remarquer que, lorsqu’il était secrétaire à la Marine en 1988, 51% des
femmes célibataires servant dans l’Air Force et 48% des femmes célibataires
servant dans la Marine
stationnées en Islande étaient enceintes. Durant sa grossesse (à supposer
qu’elle ne quitte pas purement et simplement le service) une femme doit
progressivement être exemptée de plus en plus de tâches courantes, telles que
les marches, l’entrainement sur le terrain, et les tests de natation. Une fois
que le bébé est né, davantage de problèmes se posent, comme le montrent les
milliers de mères servant sous l’uniforme et dont aucune d’entre elles ne pourrait
raisonnablement être appelée un soldat de première ligne.
Les femmes souffrent également
d’un taux d’attrition plus élevé que les hommes du fait de problèmes de santé
et, à cause du turnover, sont un investissement plus coûteux. Les femmes ont
une probabilité quatre fois plus élevée de se déclarer malade et le pourcentage
de femmes indisponibles pour raisons médicales est, à n’importe quel moment,
deux fois plus élevé que celui des hommes. Si une femme ne peut pas faire son
travail, quelqu’un devra le faire pour elle.
Si certains ne me croient pas,
peut-être devraient-ils jeter un oeil à un article écrit par un officier des
Marines, la capitaine Katie Petronio, et paru dans le Marine Corps Gazette, la revue professionnel du Corps des Marines
(« Faites vous une raison ! Nous ne sommes pas tous crées égaux ! »). Elle remarque la détérioration de sa condition physique
dont elle a souffert durant son déploiement en Afghanistan en tant qu’officier
du Génie :
« Il était évident que le
stress et la dégradation musculaire affectaient tout le monde quelque soit son
sexe ; cependant, ma dégradation était notablement plus rapide que celle
des Marines hommes et était aggravée par des problèmes médicaux spécifiques aux
femmes. A la fin de mon 7ème mois de déploiement... j’avais perdu
presque 8 kilos (17 pounds)
et on m’avait diagnostiqué une polykystose ovarienne (qui a eu pour conséquence
l’infertilité définitive, mais cela n’est pas une tendance générale dans ma
famille) provoquée par les changements physiques et chimiques subis durant mon
déploiement. En dépit de la détérioration de ma condition physique j’ai connu
une très grande réussite durant mes deux rotations, servant aux côtés de mes
frères d’armes de l’infanterie et gagnant le respect de chaque unité que j’ai
soutenu. Néanmoins, je suis sûre à 100% que, en dépit de ce que j’ai accompli,
je n’aurais jamais pu supporter les exigences physiques imposées aux fantassins
aux côtés desquels j’ai travaillé, leur charge de combat et leur cycle de
déploiement constant m’auraient obligé à quitter l’armée pour raisons médicales
bien avant l’âge de la retraite. Je comprends bien que chacun est affecté
différemment, cependant je suis persuadée que si le Corps des Marines devait
essayer d’intégrer pleinement les femmes dans l’infanterie, notre institution
aurait à faire face à une augmentation colossale des problèmes médicaux
invalidant les femmes ou mettant fin à leur carrière. »
La clef du succès sur le champ de
bataille est la cohésion des unités, qui a été identifiée par toutes les
recherches comme un facteur absolument critique. Les partisans de l’ouverture
de toutes les spécialités militaires aux femmes ont tenté de changer la
définition de la cohésion au cours des années, mais la meilleure reste celle du
rapport de la Commission
Présidentielle sur l’Affectation des Femmes dans les Forces
Armées, publié en 1992 : « la relation qui se développe dans une
unité ou un groupe où 1) les membres partagent des valeurs et une expérience
commune 2) les individus dans le groupe se conforment aux normes et au
comportement du groupe afin d’assurer la survie et les objectifs du groupe 3)
les membres perdent leur identité en faveur d’une identité de groupe 4) les
membres se focalisent sur les activités et les objectifs du groupe 5) les
membres de l’unité deviennent totalement dépendants les uns des autres pour
achever leur mission ou survivre, et 6) les membres du groupe… remplissent tous
les normes de performance et de comportement afin de ne pas menacer la survie
du groupe. »
Le ciment qui fait la cohésion
d’une unité est ce que les Grecs appelaient philia
– l’amitié, la camaraderie, ou l’amour fraternel. Dans Warriors : reflection on men in battle, J.Glenn Gray décrit
l’importance de la philia :
« un nombre incalculable de soldats sont morts, plus ou moins
volontairement, non pas pour la patrie, ou l’honneur, ou la foi ou n’importe
quel autre bien abstrait, mais parce qu’ils ont réalisé qu’en fuyant et en se
sauvant eux-mêmes, ils exposeraient leurs camarades à un plus grand danger. Une
telle loyauté envers le groupe est l’essence du moral en situation de combat...
des camarades sont loyaux les uns envers les autres spontanément et sans avoir
besoin d’aucune raison. »
Les Grecs identifiaient une autre
sorte d’amour : éros. A l’inverse de la philia, éros est individuel et exclusif. Eros se manifeste sous la
forme de la compétition sexuelle, d’une attitude protectrice, et du
favoritisme. La présence de femmes dans l’espace confiné d’une unité de combat
libère éros au détriment de la philia.
Comme le faisait remarquer feu Charles Moskos, le grand sociologue
militaire : « lorsque vous mettez ensemble des hommes et des femmes
dans un environnement confiné et que vous secouez vigoureusement, il ne faut
pas être surpris que se nouent des relations sexuelles. Lorsque l’institution
militaire dit qu’il ne doit pas y avoir de relations sexuelles entre un
supérieur et son subordonné, cela va tout simplement à l’encontre de la
réalité. Vous ne pouvez pas baser un principe sur un mensonge. » Mêler
hommes et femmes et ainsi introduire éros dans un milieu basé sur la philia crée une dangereuse forme de
tension au sein de l’institution militaire.
Les effets destructeurs des
relations amoureuses sur la cohésion des unités ne peuvent être niés que par
des idéologues. Un supérieur va-t-il ordonner à sa ou son bien-aimé de se mettre
en danger ? Si il ou elle fait preuve de favoritisme, quelles sont les
conséquences pour le moral et la discipline de l’unité ? Que se passe-t-il
lorsque la jalousie fait son apparition ? Ce sont là des questions de vie
ou de mort.
Les féministes affirment que ces
manifestations d’éros sont seulement le résultat d’un manque d’éducation et de
considération envers les femmes, et qu’elles peuvent être éradiquées par
l’endoctrinement. Mais toute l’ingénierie sociale du monde ne peut changer le
fait que les hommes traitent les femmes différemment de la manière dont ils
traitent les autres hommes.
Les différences physiques entre
les hommes et les femmes ont, malheureusement, trop souvent conduit
l’institution militaire à mettre de côté, en pratique, l’essence même de la philia : l’impartialité et
l’absence de favoritisme. C’est là le nœud du problème. Comme le faisait
remarquer Webb : « dans un environnement militaire, l’impartialité
n’est pas seulement cruciale, elle est véritablement la clef de voute de l’édifice. »
L’éthos militaire dépend de la conviction que les critères pour allouer le
danger et la réputation, à la fois positivement et négativement, sont
essentiellement objectifs.
Le favoritisme et le deux poids
deux mesures sont fatales à la philia
et aux phénomènes qui lui sont associés – la cohésion, le moral, la discipline
– et qui sont essentiels pour le succès d’une organisation militaire. Sans
surprise, le deux poids deux mesures engendre du ressentiment de la part du
personnel militaire masculin, ce qui à son tour génère un cynisme général à
propos du personnel militaire féminin, cynisme qui n’épargne pas celles qui
n’ont pas bénéficié d’un traitement de faveur et qui remplissent brillamment
leurs devoirs.
L’institution militaire a crée
deux types de deux poids deux mesures. Le premier réside dans la tendance à
laisser les femmes, mais pas les hommes, tirer partie des différences
sexuelles. Ainsi par exemple, le moral, la confiance et la cohésion ont
souffert de ce que les hommes avaient l’impression que les femmes pouvaient
tomber enceintes pour éviter certaines obligations ou pour éviter d’être
envoyées en opération. Il y a quelques années, une vive controverse avait surgi
à propos de l’allégation selon laquelle certaines femmes avaient été autorisées
à poursuivre leur formation de pilote en dépit de performances pour lesquelles
un homme aurait été renvoyé.
Le second type de deux poids deux
mesures repose sur des exigences physiques différentes. La semaine dernière,
après que le Secrétaire à la
Défense Léon Panetta eut annoncé qu’il serait mis fin à
l’interdiction de placer les femmes en situation de combat, mon ami le général
de l’Air Force en retraite Charlie Dunlap, un ancien JAG et le directeur du Duke Law School’s Center on Law, Ethics and
National Security, est intervenu : « la décision du Secrétaire
Panetta de lever l’interdiction d’employer les femmes dans certaines positions
de combat ne peut être raisonnable que pour autant que les exigences, physiques
ou autres, pour servir à ces nouveaux postes ne sont pas abaissées. »
Le problème est que le désir
d’avoir des opportunités égales se
transforme habituellement, en pratique, en une revendication d’avoir des résultats égaux. Par conséquent, il y a
eu un abaissement des exigences pour s’adapter aux capacités physiques
généralement plus faibles des femmes. Cela a eu deux conséquences.
En premier lieu, les exigences
ont été tellement réduites que, dans nombre de cas, les membres des forces
armées ne sont plus préparés aux conditions pénibles auxquelles ils devront
faire face dans l’armée ou dans la flotte. En second lieu – et ceci est encore
plus fatal au moral et à la confiance – lorsque les exigences ne peuvent être
changées et que les tests ne peuvent être éliminés, les scores à ces tests sont
« sexo-normés » afin de dissimuler les différences qui existent entre
les hommes et les femmes. Tous les services ont des normes physiques plus
basses pour les femmes que pour les hommes. Deux décennies plus tôt, l’Académie
militaire des Etats-Unis avait identifié 120 différences physiques entre hommes
et femmes, sans même parler des différences psychologiques, ce qui avait
débouché sur l’instauration d’un programme d’entrainement physiquement moins
rigoureux à West Point afin de s’adapter aux cadets femmes.
Par exemple, le « Rapport de
l’Académie Militaire sur l’Intégration et les Performances des Femmes à West
Point » préparé en 1992 pour le Comité Consultatif de la Défense sur les Femmes
dans les Forces Armées avait révélé que les scores pour les exercices
physiquement exigeants étaient « sexo-normés » à West Point :
une femme pouvait recevoir un A pour une performance qui aurait valu un D à un
homme. Les femmes, dans la
Marine, peuvent réaliser le score minimum au test d’aptitude
physique en accomplissant 11% d’abdominaux en moins, 53% de pompes en
moins et en courant 2,5 km 27% plus lentement
que les hommes. La pression politique est énorme pour éviter que les femmes
n’échouent même avec ces exigences réduites.
Plaider contre la présence des
femmes dans les unités de combat ne signifie nullement nier la contribution
significative que celles-ci ont apporté à la défense de la nation. Au cours du
siècle dernier, les femmes ont servi honorablement, avec compétence et
bravoure, dans les guerres de ce pays. Mon expérience est que la grande
majorité des femmes qui servent aujourd’hui dans les forces armées sont très
professionnelles et ne veulent rien avoir à faire avec les deux extrêmes du
féminisme que Jean Bethke Elshtain décrivait, il y a quelques années, dans Real Politics : at the center of
everyday life, et que l’institution militaire passe son temps à essayer
d’apaiser : « les féministes victimaires » et les
« androgynistes répressives. »
Je ne crois pas qu’il existe une
forte demande de la part des femmes soldats pour rejoindre les rangs de
l’infanterie. La capitaine Petronio fait le même constat. La pression vient
plutôt de féministes professionnelles qui vivent encore dans les années 70 et
d’un petit nombre de femmes officiers qui pensent que servir dans l’infanterie
augmentera leurs chances d’être nommées général. Mais le Pentagone lui-même
souligne que les femmes militaires sont déjà promues à des rythmes égaux ou
plus rapides que ceux des hommes.
En résumé, il n’existe aucune
raison d’opérer un tel changement. Il ne rend pas l’institution militaire plus
forte et risque au contraire de l’affaiblir en sapant les facteurs essentiels
de l’efficacité en combat.
Très intéressant ! La nature est têtue...
RépondreSupprimerSuggestion de titre : "Des nibards sur le front" Ça pourrait attirer quelques tordus...
Excellente suggestion!
SupprimerDécidément, je comprends pourquoi votre blog est aussi fréquenté.
Bonjour Aristide
RépondreSupprimerrapide réaction à votre billet que je n'ai que survolé...j'y reviendrai plus tard...
Ça me fait penser à ce film absolument ridicule GI Jane
https://www.youtube.com/watch?v=lQg28Qwmaro
Bien à vous Aristide,
Pas vu, mais je connais l'argument.
SupprimerRidicule effectivement, même si Demi Moore est bien mimi en soldate de choc.
Dites, Aristide, je pense de plus en plus sérieusement à vous plagier, mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur. Avez-vous une méthodologie précise pour rédiger vos résumés d'ouvrages comme vous le faites ?
RépondreSupprimerEh bien c'est très simple : vous prenez le livre, vous le lisez attentivement, et quand vous avez fini vous rédigez une synthèse.
SupprimerBon, sérieusement, non je n'ai aucune méthodologie. Je me contente de lire soigneusement en marquant les passages qui me semblent particulièrement importants, parfois je rédige un petit plan de ce que je veux faire, et ensuite, à la grâce de Dieu.
Ce serait effectivement une très bonne idée que vous essayiez de votre côté.
J'attends également que le modernisme nous ponde des équipes de foutcheubôle et de rugby mixtes...
RépondreSupprimerCe n'est qu'une question de temps.
C'est surtout dans les vestiaires que ça deviendrait intéressant...
SupprimerJe me demande si ceux qui souhaitent féminiser les unités de combat tiennent le même discours contradictoire que ceux qui veulent la parité politique ? Sur ce sujet on entend que les femmes sont identiques aux hommes, et que la féminisation conduit à une évolution positive du comportement des élus.
RépondreSupprimerEst ce que de la même façon on pourra dire qu' une femme dans l'armée est exactement comme un homme, et qu'en plus ces dames feront des soldats bien plus gentils. ^^
Ah, ah! C'est un très bon argument effectivement.
SupprimerJe pense que vous devriez envoyer votre CV à Najat Valaud-Belkacem, elle sera sûrement heureuse de vous embaucher.
L'article est convaincant sur bien des points mais... dans la réalité vraie de vraie des opérations sur le terrain, j'ai quand même peine à croire qu'au nom du féminisme, on se mette à demander aux officiers d'envoyer en première ligne une gringalette enceinte de six mois, si ?
RépondreSupprimerJ'imagine que dans certaines situations avec une certaine condition physique, il serait possible d'envoyer une femme au front, après tout, si elle le demande et est jugée capable par ses supérieurs, hein, admettons. Bref, que la possibilité serait ouverte, sans forcément l'utiliser, en jugeant au cas par cas.
Mais enfin je suis peut-être trop optimiste sur les qualités de jugement des officiers américains, cela dit :)
"L'article est convaincant sur bien des points mais... dans la réalité vraie de vraie des opérations sur le terrain, j'ai quand même peine à croire qu'au nom du féminisme, on se mette à demander aux officiers d'envoyer en première ligne une gringalette enceinte de six mois, si ?"
RépondreSupprimerDonc, concrètement, vous voyez ça comment ? A salaire égal, les mecs vont se faire trouer la peau et la gringalette enceinte n'y va pas ? Ou on rabote les primes de risque de la gringalette, histoire qu'elle puisse gueuler au plafond de verre ?
Non bien sûr, Artémise, on ne va pas envoyer au front une femme enceinte. Ce n’est pas la question.
RépondreSupprimerEt oui, sur le papier, l’option la plus juste est celle de l’égalité des opportunités : que les femmes aient la possibilité de prouver qu’elles peuvent faire aussi bien que les hommes, sans entraves ni passe-droit.
Seulement cette position apparemment raisonnable ne tient pas compte de deux points importants qui sont mentionnés par l’auteur.
D’une part, en pratique, on passe presque toujours de l’égale opportunité à l’égalité des résultats. On ne se contente pas de laisser la porte ouverte à tous les candidats, on exige que les taux de réussite soient identiques dans toutes les catégories de la population, sinon c’est de la « discrimination ». Par conséquent on abaisse petit à petit les exigences, on crée des passe-droit pour certains (certaines en l’occurrence), on met en place des quotas, etc. C’est ainsi qu’on a détruit l’éducation nationale, que l’on détruit l’Université, que l’on a mis en place l’inique « parité » en politique et bientôt dans les conseils d’administration, etc. La même chose se produira à l’armée. En fait la même chose est déjà en train de se produire. Mais là ce n’est plus une « simple » injustice, si j’ose dire, c’est une question de vie ou de mort.
D’autre part, la mixité des unités de combat est fatale à leur cohésion. Par conséquent, même s’il était possible que quelques femmes parviennent à surmonter les épreuves draconiennes de sélection pour intégrer l’infanterie, elles ne devraient pas être retenues. Le bien du tout doit, dans ce cas précis, passer avant les opportunités de carrière de quelques-unes.
Ce que dit El Desdichado n’est pas si loin de la vérité en fait. En Iraq par exemple, à peu près 97% des morts américains ont été des hommes, un peu moins de 3% des femmes, alors que les femmes représentaient au moins 10% de l’effectif déployé. Autrement dit, une femme soldat en Iraq avait la même paye qu’un homme mais avec un risque d’être tué beaucoup plus faible. Parlez moi de sexisme...
Non mais dans la pratique, je suis d'accord avec vous, hein ! Et puis déjà que la carrière militaire ne me tente pas, j'ai un peu peine à comprendre ce qu'une femme peut y trouver. Mais enfin admettons, si vous n'aimez pas ça, n'en dégoûtez pas les autres, tout ça.
SupprimerJe voulais juste dire que dans les faits, en ce qui concerne les questions de vie ou de mort (les opérations sur le terrain, quoi), j'ai peine à croire que même la création de passe-droits pourrait aboutir à ce qu'il y ait des filles qui n'ont rien à faire là. Les officiers ne sont pas fous, quand même ! Enfin, j'espère...
Et oui, pourquoi ne pas raboter les primes de risque, ça ne me paraîtrait pas délirant.
Vous faites bien peu cas des phénomènes de régulation qui aboutissent à un équilibre ne mettant pas en danger le système , ici l'armée de terre.
RépondreSupprimerMais encore?
SupprimerEn général, et même en particulier, je n'ai jamais vu de système de régulation imposé d'en haut et non émergeant de la base qui ne détruise les équilibres et ne conduisent à bien pire maux que ce qu'il entendait soigner.
SupprimerArmée idem. Au temps où j'ai fait mes classes, avoir 20 en natation pour une fille était jouable, en nageant bien. Pour un homme c'était battre le record de France. Ce qui mets de femmes en situation de combat possible. Idem pour la course à pied, etc. Nous nous en moquions, y compris les filles, en disant qu'en cas de conflit elle diraient "pouce, on est des filles, on a le droit à 5 secondes de plus au kilomètre !" Et que les gus en face obtempéreraient par un mélange de galanterie et de politiquement correct.
Vite dit: Les contraintes physiques extrêmes et la nécessité de gagner un combat font qu'il y a peu de chance de féminisation
RépondreSupprimerde ce corps d'armée. Les échecs font le tri . Les moins adaptés ne peuvent pas continuer dans cette voie.
Entendu. Mais là vous ne tenez pas compte du premier point.
SupprimerLes exigences objectives du recrutement ont déjà été contournées pour cause de féministement correct. L'auteur le dit bien.
Il est fort à craindre que cela s'étende aux unités combattantes.
Je tiens compte du premier point. La régulation a lieu a postériori avec les contraintes inhérentes au combat qu'il faut gagner.
SupprimerL'ouverture offre une liberté ( et non une égalité) , c'est tout, et quelques unes y arriveront malgré tout . Cependant, l'extrême dureté de ce métier empêche sa féminisation c'est à dire un changement de fonctionnement global de l'armée pour s'adapter à des différences de forces physiques .
La liberté sert les personnalités exceptionnelles. Les féministes et les antiféministes parlent toujours d'égalité et jamais de liberté, c'est ennuyeux.
Je suis désolé d’insister, mais je ne vois toujours pas bien en quoi vous tenez compte du premier point.
SupprimerEn premier lieu, les exigences ont été tellement réduites que, dans nombre de cas, les membres des forces armées ne sont plus préparés aux conditions pénibles auxquelles ils devront faire face dans l’armée ou dans la flotte. En second lieu – et ceci est encore plus fatal au moral et à la confiance – lorsque les exigences ne peuvent être changées et que les tests ne peuvent être éliminés, les scores à ces tests sont « sexo-normés » afin de dissimuler les différences qui existent entre les hommes et les femmes. Tous les services ont des normes physiques plus basses pour les femmes que pour les hommes. Deux décennies plus tôt, l’Académie militaire des Etats-Unis avait identifié 120 différences physiques entre hommes et femmes, sans même parler des différences psychologiques, ce qui avait débouché sur l’instauration d’un programme d’entrainement physiquement moins rigoureux à West Point afin de s’adapter aux cadets femmes.
Cela ne date pas d’hier. Depuis ce temps l’armée américaine a dû livrer plusieurs guerres, et cependant ce deux poids deux mesures n’a pas été remis en cause. Au contraire, tout est fait pour qu’il soit étendu. Si la régulation a posteriori que vous évoquez existait, n’aurait-elle pas déjà dû avoir lieu ?
Peut-être voulez-vous dire que, lorsque l’armée américaine commencera à perdre ses guerres elle sera obligée de revoir ses règles de recrutement ? Mais lorsqu’on en arrive là il est bien souvent trop tard pour changer.
J’aimerais vraiment croire que les choses pourraient s’arranger d’elles-mêmes, mais la capacité des hommes (et des femmes) à s’accrocher à leurs illusions contre vents et marées me parait avoir été trop souvent démontrée pour que je puisse partager votre optimisme.
Imparable!
SupprimerLe gros problème de ce type de raisonnement c'est qu'il y a une variable confondante... En effet on a en général un développement du genrisme politiquement correct (ces délires ne sont pas du véritable féminisme, une femme prétendant être un homme n'est pas féministe, c'est une machiste tordue) qui va avec le niveau de développement technique de la société. En effet une société qui n'est pas techniquement très avancée ne peut pas se permettre, en aucun domaine, d'ignorer les différences homme-femme. Il en va de sa survie. Avec des machines, on s'en moque "un peu". Or un tel développement technique constitue en général un avantage militaire important (on tire des missiles au lieu de se taper dessus avec des gourdins, et donc la différence homme-femme se voit moins, en général... ).
SupprimerCe qui fait que dans tous les conflits rencontrés depuis l'avènement du genrisme, l'écart technique ayant été trèèèès largement en faveur des occidentaux féminisés, on n'a pas vraiment vu la différence. En outre la dimension philia + eros a sans doute contribué à ce que pas mal de mecs laissent leur peau pour éviter aux nanas pas à leur place d'y laisser la leur, ce que les chiffres de mortalité en Iraq soulignent.
Une variable confondante, c'est joliment dit. Mais effectivement, c'est bien ça.
SupprimerRemarque stupide : les femmes militaires "tombent enceintes" : y a-t-il PMA ou repos du guerrier ?
RépondreSupprimerCe qui est étonnant, c'et que les féministes sont pas nombreuses à l'armée.
A moins que Caroline Fourest ne combatte pas que contre Civitas.
Plus fondamentalement, vous citez la "philia" chez les Grecs :
Epaminondas a créé une "légion sacrée" (je crois le terme exact) formée de "couples" de soldats ayant une affection mutuelle.
Ce fut le début de la grande histoire (bataille de Leuctre) de Thèbes.
Mais ça ne dura pas, preuve que l'amour n'est pas la qualité essentielle pour le combat.
Voilà pourquoi Caroline et Fiametta ne militent pas en ce sens !
Amicalement.
Il y a "repos du guerrier", mais aussi des femmes mariées à des types qui ne sont pas militaires, comme les militaires hommes sont parfois mariés en-dehors, tout simplement.
SupprimerAh! le fameux bataillon sacré, si cher au coeur de Michel Foucault...
SupprimerJe plaisante.
Je suis sûr que notre spécialiste attitré de l'histoire militaire saura vous en parler beaucoup mieux que moi.
@ Artemise, j'aurais dû ajouter une "icône riante" (le petit bonhomme jaune) pour me faire comprendre.
Supprimer@ Aristide, la cité de Thèbes ne fut pas prospère très longtemps.
La légion sacrée fut tout de même célèbre pour sa victoire contre Spartes à Leuctres.
J'ignore si les auteurs qui y font référence se moquent ou pas, de même que les citations de Sappho de Lesbos sont souvent des plaisanteries car Sappho veuve, refusa le mariage plus par goût de la liberté et la défense de son rôle de maîtresse d'école (pour filles), et ses poésies où est chantée son élève Athis ne traduit rien d'érotique.
Je vais massacrer mon ordinateur, il vient de s' arrêter en plein commentaire mais je lui pardonne car c'est mon vieux compagnon.
RépondreSupprimerSur le bataillon sacré des thébains, il s'agissait de 150 couples d' amants pédérastiques , il fut complètement anéanti à la bataille de Chéronné par la cavalerie du jeune Alexandre, 254 hommes furent tué sur 300, les autres blessés, un taux de mortalité de plus 80%, la notion comme quoi, un amant voyant son partenaire blessé ou mort combattrait pour le protéger ou empêcher que le corps de ce dernier ne soit profané, il semble que la thése du créateur de ce bataillon soit confirmée.
Il ne faut ne pas oublier que l' équipement des hoplites pesait près de 30 kgs entre les cnémides (protection des tibias), l'armure et l'hoplon (bouclier) , la majorité de ces équipements sont en bronze.
Bien souvent, les hoplites s'équipaient juste avant le combat, on est loin des guerriers courant à moitié nus comme dans le film " 300" ou encore dans " Troie" en 2004 avec le bogosse Brad Pitt
Un universitaire américain Victor Davis Hanson fit équipé ses étudiants comme des hoplites, ils ne purent combattre que 30 ou 40 minutes sous le soleil de Californie avant d' être complètement épuisés. Les hoplites gres étaien souvent des soldats agriculteurs comme à Athènes ou des hommes entraînés depuis la sortie de l'enfance comme à Sparte.
La bataillon sacré des thébains était totalement à la charge de la ville de Thébes, il fut souvent la garde rapproché de certains rois ou employés afin de renforcer une phalange hoplitique cédant sous la pression des adversaires.
Maintenant arrivons au sujet des femmes étant directement au contact de l'ennemie.
RépondreSupprimerDans l' antiquité, les amazones étaient souvent l' image des femmes cavalières des steppes comme celles des scythes ou des sarmates.
En Afrique, le roi de Dahomey employé une troupe d' amazones environ 6000 souvent des femmes de haut lignage ou épouses du roi qui ne devaient pas se marier, elles causèrent des difficultés au troupes françaises par leur courage te leur férocité au combat.
Lord de la seconde guerre mondiale , les soviétiques envoyèrent des femmes au combat dans les régiments de char, comme tireur d'élite ou dans l' aviation dans des escadrilles de bombardement. Ces femmes racontèrent qu' au retour du conflit, les soldats ayant partagés leurs souffrances les évitaient , ils préféraient la compagnie des dames de l' arrière qui ne leurs évoquaient pas les souffrances du front, le repos du guerrier.
De nos l' armée israélienne emploie un nombre important de femmes mais celle ci ne vont au front mais sont employés dans des taches qui permet à ce pays de libérer des hommes pour les combats, je ne pense que les israéliennes se sentent dépréciées pour cela.
De nos certaines femmes américaines sont pilotes de gros porteurs d' hélicoptères de secours voir dans certains métiers de la Navy , de l' Air Force ou de l' Army mais pour l'instant pas encore directement au feu.
Il en faut pas oublier que les soldats portent des sacs dont le poids est compris entre 25 et 30 kgs même si ces derniers sont plus ergonomiques que les sacs à dos militaires des années 60. Il est question d' utiliser des exosquelettes pour faciliter les déplacements des combattants.
La seule qui chose qui est toujours restée la même aux cours des âges et conflits est le poids des sac du soldat, le légionnaire romain portai sur son dos le même poids que le soldat contemporain, plus ou moins 30 kgs.
Les femmes peuvent aller au combat, elle ont été parfois des exemples pour les combattants masculins comme Jeanne Hachette ou Jeanne d' Arc ou l'imaginaire Dame Carca, elles peuvent montrer des talents guerriers comme écrit plus haut mais est ce bien leur place ?
Mais de nos jours le féminisme amène à bien des sottises, il suffit de voir certains où on trouve des dames comme l' haltérophilie ( pour être sport olympique , la discipline doit pratiquer par les deux sexes) ou le body-bulding mais que reste t il de leur féminité. Je suis plus sensible aux sirènes de la natation synchronisée qu' aux lanceuses de poids de l' ère soviétique.
De toute façon , les femmes ont toujours accompagné leurs fils, époux et pères au combat comme cantinières, infirmières ou filles de joie, elle connaissent donc les horreurs des batailles et n' ont jamais failli dans ce rôle.
Juste pour terminer, les amazones ne sont toujours des créatures à la plastique de Miss comme nous le montrent les réalisateurs américains dans divers feuilletons ou films mais ils commettent la même erreur avec les combats de gladiateurs comme dans " Gladiator", certaines amazones se coupaient le sein pour mieux tirer à l'arc.
Bonne journée
"certaines amazones se coupaient le sein pour mieux tirer à l'arc."
RépondreSupprimerC'est l'origine de leur nom, d'ailleurs.
Oui, enfin, précisons quand même pour nos lecteurs crédules que les amazones sont une légende.
SupprimerJe pensais que c'était clair pour tout le monde, mais vous avez raison de préciser. Vous savez, quand je parle d'épisodes de la matière de France, il m'arrive d'être interrompu par des gens qui me demandent, hésitants et hagards, des choses comme : "Mais c'est une légende, ça ?". Le fait que Charlemagne soit aussi un personnage historique n'aide pas, je suppose.
SupprimerMat, la frontière entre la légende et la réalité est souvent ténue pour simple exemple, au Château d' If, on fait visiter la cellule de l' abbé Faria et du Comte de Monté-Christo pourtant tous les deux personnages de fiction.
SupprimerSi pour beaucoup de gens les amazones sont une légende, le cinéma américain le plus souvent y est pour une grande part fautif en représentant ces dernières comme des supers guerrières à la plastique plus qu 'avantageuse, on serait presque volontaire pour être leurs prisonniers.
Mais il est vrai que pour Charlemagne, j'ai du mal à comprendre peut à cause de la Barbe Fleurie ou à France Gall, allez savoir. Je penche plutôt pour une déculturation totale de notre passé et on doir cela à l' Education Nationale..
Je veux bien les références des films sur les Amazones. Ca doit être de chouettes nanars.
SupprimerY en a plein Nanarland, des références de ce genre de trucs.
SupprimerA la décharge des cinéastes, ils sont dans les vrais : dans les textes antiques, les Amazones, dès lors qu'elles sont individualisées, sont dépeintes comme très attirantes. Par exemple Penthésilée, dont Achille s'éprend en la voyant mourir de sa main. Camille, la reine des Volsques, dans l'Enéïde, qui s'est vouée à Diane et combat comme une Amazone (avec l'arc et la hache bipenne qui leur prête la tradition) est aussi décrite par Virgile comme une exquise créature.
Et on ne critique pas Virgile. Inclinez-vous devant Virgile, bande de relativistes décadents !
PS : Je poste comme je suis, hein. On perd un temps fou avec deux comptes.
Vous m'excuserez, mais Virgile ou pas Virgile, ils auraient tort de se priver.
SupprimerTant qu'à faire des nanars, autant y mettre de chouettes nanas.
Je crois que c'était Russ Meyer, le roi des nanars à gros nibards, qui disait qu'une femme qui ne vous rend pas le zizi tout dur n'a aucun intérêt (Texto, ou à peu près - Mesdames qui me lisez, vous pensez bien que jamais, jamais, une chose pareille n'aurait pu ne serait-ce que me venir à l'esprit).
Dans un registre plus élevé, dans Le songe d'une nuit d'été, Thésée s'apprête à épouser Hyppolite, la reine des Amazones.
Les didascalies ne précisent pas si elle fait du 90-60-90, mais étant donné que Thésée a choisit de l'épouser après l'avoir vaincu, on peut penser qu'elle ne doit pas ressembler à Alice Sapritch.
La série " Xena la guerrière", il y a plein d' amazones avec pas une once de graisse et des jambes mais des jambes et des fesses pour rester correct à damner un saint.
SupprimerAncien de la Légion, j'avais appris qu'il y avait une femme, adjudant, dont personne n'avait découvert le sexe, sinon sur le tard , et assez terrible dans les coups durs. De mémoire, il me semble que c'est le Capitaine Sergent qui en parlait.
RépondreSupprimerIl ne faut pas rêver, une femme, dans certaines conditions, peut devenir un excellent combattant, ne serait-ce que pour sa survie propre ou celle du groupe au sein duquel elle évolue. Dans la résistance, de nombreuses femmes furent employées, en tant que radio, pour espionner l'ennemi; la plupart furent prises, torturées et dézinguées.Dans l'armée de terre, en général, les femmes au front sont absentes, sinon pour les services arrières. Combien y en a-t-il au Mali, au Congo ou ailleurs ?
Par contre, dans la marine, lm'avaition, je ne pense pas que la présence des femmes soit mal perçue, elles ont même des affectations qui leur permettent de s'exprimer pleinement.
De toutes façons, une femme dans un groupe confiné ne peut être que source de conflits. Eros est toujours aux avant-postes.
Dans un petit groupe de copains, qu'un seul présente sa copine, et, dans 99% des cas, c'est la dislocation, qui débouche sur la jalousie, la haine...
Au sujet de l'armée israélienne, il y a des femmes redoutables dont on a tout à craindre : elles vous tuent leur bonhomme avec la même simplicité que vous vous faites une omelette. Regarder par exemple, l'affaire du site juif de Bruxelles : le couple abattu avait des missions bien précises.