Ma fréquentation (plus
ou moins) assidue des blogs dits réacs, depuis quelques années, m’a amené à
constater que la question des rapports entre le christianisme et la démocratie
libérale faisait partie de celles qui revenaient fréquemment, et qu’elle soulevait
manifestement une certaine passion : que cela soit pour faire remonter à
la religion chrétienne l’origine de tous nos maux actuels via la notion
d’égalité, ou bien au contraire pour souligner que c’est à leurs racines
chrétiennes que nos démocraties seraient redevables de tout ce qu’elles peuvent
avoir d’aimables ; que cela soit pour opposer l’enseignement du Christ au
« libéralisme débridé » qui règnerait aujourd’hui sans partage dans
nos sociétés, ou bien au contraire pour affirmer que le libéralisme serait, si
ce n’est profondément chrétien, du moins parfaitement compatible avec la foi
chrétienne ; ou pour d’autres raisons encore.
Le sujet, il est vrai,
est passionnant pour qui a un peu le goût à la fois des idées et de la
politique.
J’ai, bien évidemment, un
avis personnel sur cette question, ou plutôt un ensemble d’avis sur cet
ensemble de questions. Mais le temps me manque en ce moment pour essayer de
coucher cet avis par écrit sous la forme d’un billet de blog. Le courage
peut-être aussi. Le sujet est aussi immense et complexe qu’il est passionnant.
Je me suis donc résolu
à me contenter de vous faire part de ce que d’autres ont à dire sur ces
questions. Je m’empresse d’ajouter que vous ne perdez absolument pas au change.
Les auteurs que j’ai recopié et traduit pour vous sont bien plus compétents que
moi sur le sujet.
De qui donc
s’agit-il ?
De Pierre Manent d’une
part, que certains d’entre vous connaissent sans doute déjà. Mes lecteurs les
plus assidus savent que je l’apprécie beaucoup. J’admire à la fois l’acuité de
ses analyses philosophiques et son jugement politique rarement pris en défaut. Et
j’ajouterais volontiers que l’homme m’est fort sympathique, si ce genre
d’appréciation pouvait avoir une quelconque importance.
D’Ernest Fortin d’autre
part. Ici un mot de présentation est nécessaire. Le père Fortin (de nationalité
américaine mais de parents d’ascendance québécoise, ceci explique cela) était
un membre de l’ordre des Augustins de l’Assomption, mais il fut surtout un
remarquable professeur de philosophie et de théologie pendant près de quarante
ans. Les écrits qu’il a laissé, et particulièrement ses très nombreux essais,
témoignent du fait qu’il maitrisait aussi bien l’histoire de la philosophie
politique que celle de la pensée chrétienne. Ils témoignent aussi, à mon sens,
d’une remarquable impartialité, en ce sens que ceux qui les liraient sans rien
connaître de lui auraient sans doute bien du mal à savoir si l’auteur se situe
plutôt du côté d’Athènes ou de celui de Jérusalem.
Les extraits que je
vous présente sont tirés de Le regard politique, un livre d’entretiens réalisé par Pierre Manent avec Bénédicte
Delorme-Montini, et de Human rights,virtue, and the common good, qui constitue le troisième volume des essais
d’Ernest Fortin, rassemblés et édités par Brian Benestad.
La première partie
pourrait s’intituler « le christianisme n’est pas un égalitarisme »,
et la seconde « le christianisme n’est pas un humanitarisme ».
La première partie
donne des éléments de réflexion sur la question des rapports entre le christianisme
et la démocratie libérale et pourrait être résumée ainsi : le
christianisme est une religion profondément apolitique qui n’a pas plus de
rapports nécessaires avec la démocratie moderne qu’avec la monarchie ou avec à
peu près n’importe quel type de régime politique. Il n’y a notamment pas de lien direct entre l’égalité chrétienne et l’égalité démocratique.
Quant à la seconde, je
vous en parlerai la prochaine fois.
Bonne lecture.
Pour approfondir cette question du rapport entre christianisme et
démocratie, comment décririez-vous le lien entre christianisme et égalité ?
Cette question du
rapport entre christianisme et démocratie mériterait d’être posée dans toute
son ampleur. C’est une question, là encore, difficile à débrouiller et on est
perdu dès l’entrée si on commence à parler, comme on le fait souvent, en termes
de « valeurs ». Dans mon manuel d’histoire de Terminale, je m’en souviens fort
bien, on expliquait que l’Occident réunissait les valeurs grecques et romaines,
les valeurs chrétiennes et les valeurs des Lumières. S’il s’agit de rappeler
que paganisme, christianisme et révolution démocratique sont en effet les trois
grandes étapes du développement occidental, d’accord. Mais à part cela, cet
empilement de valeurs ne nous apporte aucune clarté.
La confusion autour du
rapport entre christianisme et démocratie tient, je crois, pour une part, à
l’usage très approximatif que l’on fait de la notion d’égalité. De bons
esprits, et parfois même d’excellents esprits puisque Tocqueville est de
ceux-là, suggèrent ou affirment que la racine ou la source ultime de l’égalité
démocratique est dans la prédication de Jésus. Bon ! Les Evangiles sont ouverts
à tout le monde, lisibles par tout le monde. En ce qui me concerne, je n’ai pas
encore rien trouvé dans les Evangiles qui ressemble à l’égalité démocratiques
ou aux principes de la philosophie des droits de l’homme.
On ajoute en général
que l’égalité démocratique c’est l’égalité chrétienne « sécularisée ». C’est,
en effet, tout particulièrement à propos de l’égalité que la théorie de la
sécularisation est soutenue ou parait plausible. Or, dire que l’égalité
démocratique, c’est l’égalité chrétienne sécularisée, c’est affirmer une
proposition qui est logiquement inconsistante ou incohérente : elle se détruit
elle-même. Parce que, dans l’affaire, nous n’avons pas une notion dotée d’un
contenu défini qui pourrait être affecté à deux domaines différents – l’autre
monde et celui-ci. Nous n’avons pas cela parce que le sens même de l’égalité
chrétienne est d’être en Dieu et de relever de l’autre monde, et le sens même
de l’égalité démocratique est de relever de ce monde-ci ! Donc, le contenu même
de l’égalité, le sens même de l’égalité dépend de son affectation, l’autre
monde ou celui-ci. Nous n’avons pas une idée identique à elle-même qui pourrait
être affectée à deux domaines différents, nous avons deux idées radicalement
différentes. Et aucune sorte de transformation imaginable ne permet de passer
de l’une à l’autre idée puisqu’elles sont intrinsèquement liées à des
directions de l’âme incompatibles. Séculariser une idée chrétienne, c’est
évidemment la détruire en tant qu’idée chrétienne. Si l’on prend au sérieux les
notions, il faut dire qu’il n’y a pas de lien intrinsèque entre l’idée
démocratique de l’égalité et l’idée chrétienne de l’égalité.
Dans l’histoire comme dans l’histoire des idées politiques on ne voit
pas trace d’un lien entre les deux régimes d’égalité ?
L’histoire ou
l’expérience historique vient ici confirmer la logique. Il est impossible
d’observer une corrélation significative entre les progrès de la prédication
chrétienne et les progrès de l’égalité, sauf sur deux points très précis, j’y
reviendrai. Disons que d’une manière générale, les siècles dits chrétiens se
sont fort bien accommodés d’immenses différences de rang et de fortune. Et la
prédication chrétienne, si elle prêchait la charité et la douceur aux puissants
de ce monde, prêchait la docilité et l’obéissance aux faibles et aux pauvres.
La proposition de saint Paul la plus citée, la plus commentée, celle qui a eu
probablement le plus d’effets sociaux et politiques, c’est : « obéissez aux
puissances ! » Ce n’est que lorsqu’une philosophie explicitement et même
agressivement antichrétienne a commencé à s’imposer en Europe que s’est ouverte
la perspective d’une égalisation des conditions en ce monde. Plus précisément,
le projet de « soulagement de la condition humaine », suivant l’expression de
Bacon, puis « d’amélioration continue de la condition humaine », suivant
l’expression d’Adam Smith, eh bien, ces projets réclament au préalable, ou en
préalable, le rejet radical de la perspective chrétienne selon laquelle notre
condition malade ne peut être guérie que par la grâce du Christ.
Par conséquent, si on
veut parvenir à un peu de clarté sur ces questions en gardant fermement en vue ce qui est le ressort même du
christianisme, il faut renoncer à ces théories vraiment magiques qui prétendent
trouver dans le mépris chrétien du monde la source du projet démocratique
d’amélioration du monde.
J’en viens aux deux
points qui font exception à ce diagnostic général. Le premier point est le
suivant : si le christianisme ne réclame pas l’abolition de l’esclavage, il
détend, dès le début, le ressort de la guerre païenne qui était la grande
pourvoyeuse d’esclaves. Il met en principe un terme au « vae victis ! », au «
malheur aux vaincus ! » au nom duquel le vainqueur païen honorait, si j’ose
dire, sa victoire en massacrant les hommes et en réduisant les femmes et
enfants en esclavage.
Dans le monde païen, il
y avait une terrible différence de condition entre le vainqueur et le vaincu.
Et l’esclavage, dans ce qu’il a de plus spécifique, était lié à cette
différence de condition. Il l’exprimait en quelque sorte, il en était la
conséquence et la manifestation. Or, dès l’irruption du christianisme, certes
la guerre et les massacres liés aux guerres ne disparaissent pas, mais cette
différence de condition entre le vainqueur et le vaincu est atténuée parce que
c’est la commune condition de créature esclave du péché qui vient au premier
plan. Encore une fois, le christianisme ne transforme pas visiblement les
conduites humaines ; les hommes ne deviennent pas en général meilleurs, en tout
cas visiblement meilleurs. Mais, sur ce point, il y a une profonde transformation
spirituelle : cette différence de condition, qui était essentielle pour le
monde païen, est désormais atténuée parce qu’elle est enveloppée par la
nouvelle définition de la condition humaine, condition de créature, condition
de l’homme pécheur, esclave du péché. C’est précisément ce que Machiavel
reproche au christianisme, d’avoir, en diminuant le malheur attaché à la
condition de vaincu, affaibli décisivement le désir de vaincre qui est le
ressort de la vie politique vraiment libre.
Pierre Manent, Le regard Politique
***
La difficulté réside en
partie dans la complexité énorme et sans cesse croissante de la société
moderne, mais ses racines véritables se situent dans la nature du christianisme
lui-même, qui n’est pas en premier lieu une religion politique. N’importe qui
lisant avec attention le Nouveau Testament dans cette perspective ne peut
manquer d’être frappé par son indifférence presque totale aux questions d’une
nature proprement politique.
A la différence des
Ecritures Saintes du judaïsme, celui-ci ne demande pas ou n’encourage pas la
formation d’une communauté politique particulière ni n’établit un ensemble de
lois selon lesquelles cette communauté pourrait être gouvernée. On n’y trouve
nulle part de propositions concernant les structures de la société civile, la
législation publique, l’administration de la justice, ou la production, la
gestion et la distribution des biens matériels. Son principe directeur n’est
pas la justice, au sens ordinaire du terme, c’est-à-dire la justice légale ou
générale, mais l’amour : « C’est ici mon commandement, que vous vous aimiez les
uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:12). Bien évidemment, l’amour
est un motif humain puissant et il n’existe pas de raison de penser qu’il ne
pourrait pas informer toutes nos actions, politiques ou autres ; mais il ne
spécifie pas le contenu de ces actions si ce n’est de la manière la plus
générale, et il appartient donc à la catégorie de ce que l’on avait l’habitude
d’appeler les principes « communs », par opposition aux principes « propres ».
Il est significatif que les situations envisagées dans l’Evangile soient
typiquement des situations de tête-à-tête, desquelles il est peu de conclusions
définitives à tirer concernant la conduite appropriée lorsque la sécurité et le
bien-être de la communauté toute entière sont en jeu. « Aime ton ennemi », «
Sois miséricordieux », « Tend l’autre joue », et autres choses semblables,
peuvent être des maximes valides pour celui qui préfère le pardon au châtiment,
qui prise la miséricorde au-dessus de la justice et n’a à s’occuper que de
lui-même. Elles sont, cependant, moins aisément applicables à des situations
multilatérales impliquant des tiers pour lesquels nous sommes responsables et
que nous avons aussi le devoir d’aimer.
L’autre aspect de la
question, et il n’est pas moins important que le premier, est que, en nette
opposition avec les sectes gnostiques de l’antiquité tardive, le Nouveau
Testament ne prêche pas le retrait de la société ou ne demande que ses adeptes
se détournent d’elle. Il présuppose simplement que les chrétiens continueront
d’organiser leur existence temporelle en accord avec les exigences de la
société à laquelle ils se trouvent appartenir. Mais il n’approfondit pas les
implications pratiques de leur participation à la vie sociale ni ne fait le
moindre effort pour expliquer comment, concrètement, l’idéal moral élevé du
Sermon sur la Montagne pourrait être concilié avec les devoirs attachés à la
citoyenneté dans une société qui est toujours moins que parfaitement juste.
Son enseignement sur
cette question, si tant est qu’il en ait un, est au mieux ambivalent. Les
chrétiens ont pour consigne d’obéir à leurs gouvernants (Romains 13:1), mais on
leur rappelle en même temps qu’ils doivent obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes
(Actes 5:29). Que les auteurs du Nouveau Testament n’aient pas été
excessivement préoccupés par ce dilemme n’est pas surprenant, dans la mesure où
la plupart d’entre eux, si ce n’est tous, étaient convaincus que la fin du
monde était proche. Dans l’intervalle, les chrétiens, qui de toute façon
n’étaient encore qu’une poignée, avaient des soucis plus urgents que de
réformer l’Empire Romain ou d’extirper ses « injustices systémiques ». Pour
citer Saint Paul une fois encore : « Je vous assure, frères, que le temps est
court ; ainsi, qu’à l’avenir, ceux qui ont des femmes soient comme s’ils n’en
avaient pas… ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient pas ; et ceux qui
usent du monde, comme s’ils n’en usaient point du tout » (I Corinthiens 7:29-31).
Tel est, en un mot, le programme social et politique du Nouveau Testament : il
ne fournit tout simplement aucune prescription spécifique au sujet des
politiques publiques dans la période contemporaine, ni dans aucune autre.
Ernest Fortin, “Catholic social teaching and
the economy : criteria for a pastoral letter”, extrait de Human rights, virtue, and the common good
Bonjour
RépondreSupprimerVotre article est très intéressant (comme toujours) mais vous commencez par un contre sens à la fin de votre introduction : une solution de continuité est une rupture, vous affirmez donc qu'il n'existe pas de rupture entre égalité chrétienne et égalité démocratique
Cordialement
Vous avez raison. J'étais pourtant persuadé d'avoir vérifié le sens de cette expression, dont je n'étais plus très sûr. Etrange.
RépondreSupprimerQu'importe, je vais corriger. Merci.
Un article de cette qualité mériterait des commentaires intelligents. Malheureusement, je ne suis que moi et je n'ai rien à ajouter. Marco Polo, peut-être ?
RépondreSupprimerMais non Mat, cet article n'appelle pas particulièrement de commentaires et n'aura sans doute pas beaucoup de lecteurs. Mais qu'importe? To the happy few.
SupprimerDe quelle égalité démocratique est-il question ?
RépondreSupprimerEst-ce l'égalité de tous devant la loi, ou est-ce l'égalité des conditions, même si certains affirment que la première finit par impliquer la seconde ?
Par ailleurs, l'égale dignité de tout homme (ou femme ou ...), créature de Dieu mais crée à l'image de Dieu et aimée de Dieu quelle que soit sa condition, égale dignité que défend l'Eglise n'est-elle pas la source de cette égalité devant la loi ?
Il existe aussi les écrits des Pères de l'Eglise ; Mgr Daniélou (je crois) disait : "L'Evangile sans les Pères est un poison"
Mais je ne suis pas un expert de ces écrits, mais globalement, il ne me semble pas que la Petite Somme Politique, anthologie de textes de Saint Thomas d'Aquin (que j'ai lu il y a longtemps ) donne des objectifs de fonctionnements aux gouvernements, essentiellement la recherche du bien commun, même si ces textes ne détaillent pas la forme de ce gvt
Correction : il me semble que la Petite Somme
SupprimerL’égalité démocratique est en premier lieu l’égalité de tous les hommes en droits naturels : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». De cette égalité fondamentale découle l’égalité devant la loi, l’absence de castes légales : « (la loi) doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. » Mais bien entendu l’égalité démocratique ne reste pas confinée au domaine du droit, elle tend à déborder sur tous les domaines de l’existence, comme Tocqueville l’avait parfaitement vu. C’est ainsi que l’égalité démocratique tend à se transformer en égalitarisme. Une dégénérescence qui n’est pas inévitable mais à laquelle il faut sans cesse résister.
SupprimerCette égalité démocratique est fondamentalement différente de l’égalité chrétienne devant Dieu, comme l’explique bien Pierre Manent. Le christianisme ne demande ni l’égalisation des conditions, ni l’égalité des droits, ni la participation de tous au processus politique. La meilleure preuve de cela est que, pendant des siècles, le christianisme sous toutes ses formes (aussi bien les catholiques, que les orthodoxes, et même les protestants) s’est parfaitement accommodé de l’existence de castes fondées sur la naissance et d’une société d’ordres. Comme vous le savez, l’Eglise a même pendant longtemps fait cause commune avec les partisans de l’Ancien Régime contre les revendications démocratiques.
Vous avez raison de dire que les chrétiens ont à leur disposition d’autres textes que ceux des Evangiles, notamment ceux des Pères de l’Eglise ou des Docteurs de l’Eglise, au premier rang d’entre eux Thomas d’Aquin. Dans les écrits de Thomas vous trouvez une philosophie politique très développée. Mais, pour l’essentiel, cette philosophie politique est celle d’Aristote, et Thomas ne s’en cache pas. Elle n’est pas spécifiquement chrétienne (même si, sur certains points, Thomas modifie Aristote, mais nous entrons là dans des questions trop érudites pour être traitées ici).
Thomas sait très bien qu’il est impossible de tirer une doctrine politique des seuls Evangiles, et que les textes sacrés du christianisme ne permettent pas d’organiser la vie humaine dans tous ses aspects. Mais, fort heureusement, ce qui rend le christianisme incapable d’engendrer, à partir de ses seules ressources intellectuelles, une science politique digne de ce nom est précisément ce qui lui a permis d’accueillir une science politique déjà constituée, en l’occurrence celle d’Aristote.
C’est la grande force, et la grande supériorité, du christianisme par rapport à une religion comme l’islam que de rendre à César ce qui appartient à César et d’être capable d’accueillir – jusqu’à un certain point – ce qui n’est pas elle, intellectuellement parlant.
Ces deux extraits sont très intéressants et je me demande si je vais pas poster moi-même ici un extrait qui éclaire le sujet sous un autre angle. Seulement voilà le texte est très très long et je ne sais pas si cela serait acceptable pour Aristide ?
RépondreSupprimerJe vous en prie, faites.
SupprimerMerci je vais donc scanner le texte et le mettre en ligne.
SupprimerJ'ai essayé de mettre hier mon texte en ligne mais le système le refusa. Pourquoi ?
SupprimerJe l'ignore. Si vous voulez, transmettez moi votre document par mail et je verrai ce qu'il m'est possible d'en faire.
SupprimerCe dimanche jour du seigneur m' a permis de lire votre article mais comme je ne suis pas un fervent croyant, je ne sais qu'écrire sur l' égalité des hommes face à la vie ou à Dieu selon le Nouveau Testament de toute façon chacun interprète celui comme bon lui semble.
RépondreSupprimerQuant à la démocratie, existe elle encore de nos jours où on ne peut plus appeler un chien, un chien.
Dire que les féroces partisans de la laïcité pour tous dénoncent avec ferveur les débordement de la Sainte Inquisition, mais au moins l'accusé avait un procès équitable de nos jours ce dernier est condamné sans jugement sauf celui des moralistes au pouvoir.
Je me pose quand même une question, le Christ aurait il été pour ou contre l'automobile car marcher sur l'eau , c'est bien pour attraper les gogos mais un véhicule amphibie c'est mieux pour se déplacer.
Désolé pour ce lamentable hors sujet.
Tenez, pour rester dans le hors-sujet léger, je mets ici un tweet de Gato Montess qui m'a bien fait rire :
Supprimer"Si j'avais été Christ, j'aurais refusé d'être célèbre sous le nom de Jésus, c'est trop ridicule.
Fitzwilliam-Christ, voilà qui a de la gueule."