La semaine prochaine les deux blogs que j’ai le
plaisir, l’honneur et l’avantage de tenir reprendront leurs publications. Mais
cette 5ème saison ne sera pas comme celles qui l’ont précédée, car
les publications perdront leur rythme régulier (quasi) hebdomadaire et
deviendront plus espacées.
Deux raisons principales à cela.
Tout d’abord, le temps me manque. Depuis quelque
temps ma vie est devenue, hélas, beaucoup plus compliquée et je n’ai simplement
plus le loisir nécessaire, ni la disponibilité d’esprit, pour écrire
régulièrement de nouveaux articles (je n’ai pas besoin d’insister sur le fait
que je ne les écris pas en cinq minutes sur un coin de table, si vous me lisez
vous savez de quoi il retourne).
Par ailleurs mes ressources intellectuelles ne sont
pas inépuisables, je sens que je les ai déjà bien entamées et je n’ai guère
envie de me répéter, ce qui finira inévitablement par arriver. J’ai fortement
conscience que, lorsqu’un homme a quelque chose à dire, le plus difficile n’est
pas de le lui faire dire, mais d’éviter qu’il le dise trop souvent. Je m’en
voudrais de lasser la patience de mes lecteurs.
Par conséquent je publierai moins souvent, avec
plus de traductions et moins de textes personnels, car les premières me
demandent bien moins de temps et de concentration que les seconds. Peut-être
mettrais-je ici de temps en temps ce que mettais habituellement au Grenier,
peut-être m’essayerais-je au commentaire d’actualité (mais j’en doute) ;
bref, le blog, les blogs ne ferment pas, mais ils vont rentrer dans une période
d’activité réduite, plus réduite en tout cas que depuis leur création.
Le fait que je n’ai plus suffisamment de temps
pour tenir ce blog comme je le souhaiterais implique aussi que je n’en ai plus
guère pour commenter chez les uns et les autres, ce qui est une seconde cause
de contrariété, mais qu’y puis-je ?
Ceux d’entre vous qui ont un compte Facebook ou un
compte Twitter pourront éventuellement m’y retrouver, s’ils le désirent. J’y
serai certainement plus actif que sur ce blog dans les temps à venir
(mois ? années ? je l’ignore).
Allons, même si la tempête s’est levée et qu’il me
faut réduire la voilure, le navire flotte encore et le capitaine reste à la
barre. Hisse-et-ho ! et à la semaine prochaine.